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Impact News

Mois de la femme
Acte 1: Elysée Masasu, un exemple de courage et de  détermination ! 

Le mois de mars est considéré comme  réservé uniquement aux droits de la Femme. C’est dans ce dernier mois du premier trimestre de l’année  que les femmes sont mis au-devant de la scène pour faire entendre leur voix pour leur considération au même titre que les hommes.

C’est chaque 8 mars qu’au niveau international que national l’on célèbre la Journée Internationale des Droits de la femme qui perpétue la volonté de Dieu de remplir le monde. Les initiatives quant à ce mois dédié aux droits de la femme vont dans un sens tout comme dans un autre. Selon le secteur d’activité, les sociétés essaient de mettre les femmes aux projecteurs, question de montrer de quoi elles sont capables. Certaines études ont même démontré que la femme a plus de capacité dans les secteurs où les hommes se font « roi ».

En ce qui nous concerne notre média, IMPACT NEWS, nous nous sommes décidés  d’accompagner la femme durant ce mois, plus particulièrement, nous nous réservons une colonne dans notre journal quant à ce et une page dans notre média en ligne.

Durant ce mois, chaque jour, nous consacrerons un portrait pour les femmes qui inspirent de par leur histoire, travail et personnalité. Pour ce premier numéro, nous parlons d’une femme qui a bravé la honte et a brisé les limites pour reprendre les études secondaires à 49 ans.

Ce sont des histoires qu’on a plus lu dans les romans ou regardé à la télévision. Mais pour cette dame, c’est un vécu, une expérience vivante.

Épouse et mère de famille, Elysée Mandangi Masasu est une femme de fer qui ne voit pas d’obstacle, naturel soit-il. La réalité avait pris dessus de ses ambitions et s’est mariée à Monsieur Jean Masasu, il y a plus de 33 ans.

Pour soutenir son foyer, cette dame a entrepris dans le passé tout ce qui pouvait aider sa famille à rester debout, tant soit peu. De la vente de friperie (tombola) aux yaourts dans les coins chauds de la capitale congolaise. Au détriment même de sa propre santé, Madame Elysée Masasu s’est sacrifiée.

Son histoire devient plus alléchante lorsqu’en 2016 elle décide, alors âgée de 49 ans, de renouer avec l’école. Bien de gens les prenaient pour de blague car ayant arrêté les études en 5ème année des humanités pédagogiques.

Parce qu’elle tenait à ça, elle s’est donné corps et âme pour cette cause. Elle n’a pas voulu, comme nos enfants de cette ère, s’inscrire dans la logique de chambouler la norme pour aller à la classe supérieure. Madame Elysée Masasu, affectueusement appelée Maman Tsimba, s’est inscrite en 5ème des humanités pédagogiques comme tout élève. Elle n’avait pas honte de cette situation quoi qu’elle  étudie avec les élèves ayant, pour les uns l’âge de ses propres enfants et pour les autres de loin moins âgés que sa fille aînée. 

C’est vraiment un modèle d’abnégation et de dévouement pour la bonne cause. Elle détient son diplôme d’État en 2018.

Parce qu’elle voulait se frayer et se trouver une place dans la société d’élites, elle s’inscrit à l’Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa, ISC.

Aujourd’hui en troisième année de graduat, dans moins d’une année, soit au mois de décembre 2021, elle finira son cycle de graduat et par ricochet devenir graduée. 

Cette femme reflète l’image d’une femme déterminée pour une cause noble et juste. Ce que hier n’était qu’un simple rêve pour elle, aujourd’hui ça se concrétise. Pour ce mois de mars, les femmes de quatre coins du monde devront s’inspirer du dévouement de cette femme, Elysée Mandangi Masasu. Comme le dit un vieux dicton: vouloir c’est pouvoir.

Les femmes ne doivent pas seulement se construire des rêves  et croiser les doigts croyant qu’une autre personne viendra les réaliser pour elles. Comme Elysée Mandangi Masasu, rêvez grand et mettez-vous à faire de ce rêve une réalité. 


Honneurs à toi femme courageuse, femme dévouée et déterminée. 

Molende MUTEBA

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