loader image

Impact News

A la tête de la ville province de Kinshasa: Gentiny Ngobila se fait roi et impose ses règles au détriment de la République

 

Élu en 2019, Gentiny Ngobila Mbanka est dormais successeur de André Kimbuta, alias « le Haut sommet ».

Élu sur la liste du PPRD dont il fut membre, Ngobila a été choisi comme candidat Gouverneur de la coalition politique FCC- CACH. Sous les ailes de Kabila virtuellement présent dans la gestion du pays, ce fameux Gouverneur restait encore membre de ce parti politique jusqu’à la chute du FCC et la création de l’Union Sacrée de la nation par Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo Président de la République.

Comme colistier, Gentiny Ngobila travaillait avec Néron Mbungu Mbungu. Les deux personnes n’ont pas pu cohabiter. Déchu par l’Assemblée provinciale se trouvant sous les pieds de Ngobila, Néron Mbungu avait retenu plusieurs griefs contre son titulaire. Selon cet élu de Kinseso, la gestion de Ngobila était plus opaque. Il n’était associé guère dans les projets de la ville. Pire, avait-il raconté, à l’absence de Gentiny Ngobila, lui son titulaire ne pouvait en aucun cas engager le cabinet. Les sceaux, il s’emmenait avec.

Dans un pays sérieux, c’est à cette époque-là que la première institution de la province de Kinshasa, savoir l’Assemblée provinciale devrait se saisir du dossier et tirer les choses au clair. Malheureusement, parce qu’à la solde de Mr Yumbi, cette institution déchoit le lanceur d’alerte.

C’est certainement cette manœuvre qui l’a permis de créer son propre parti politique en abandonnant le PPRD de Joseph Kabila.

Alliance des congolais progressistes, (ACP) c’est bien le parti créé par celui qui sa gestion a été décriée à la province de Maï-Ndombe dans le grand Bandundu. Depuis lors, Ngobila se voit dans la peau d’un ‘’roi’’. La ville province de Kinshasa semble être sa propriété. Il dicte ses lois tantôt sans se référer aux textes légaux qui régissent ce pays situé au cœur du continent noir.

Ruse et contraintes

Malin qu’il est, Ngobila joue à la contrainte. A la recherche d’une assise nationale, ce dernier ne recule devant rien. Nous pouvons croire qu’il serait même prêt à déchirer la Constitution pour ses intérêts égoïstes.

A tous ses collaborateurs membres du PPRD qui travaillent avec lui à l’hôtel de ville, il les aurait contraint d’adhérer dans son parti s’il veulent garder leurs postes. Les plus faibles prosaïques se sont adhérés. Ne voulant pas cautionner ces bêtises, Jean Serges Tshibain a décidé de quitter son cabinet car la tangente périlleuse prise par Ngobila ne cadrait plus avec sa vision.

Cabinet conquis, il étend son influence au gouvernement provincial et à l’Assemblée provinciale. Tel un roitelet, Ngobila exige à quiconque voulant garder son poste dans son gouvernement ou soit être nommé comme mandataire dans une entreprise publique de la province, d’adhérer d’abord dans son parti. C’est vraiment ça la condition sine qua non.

Pire, il touche même le parti présidentiel. Lors d’une matinée politique à la permanence de l’UDPS, l’actuel chef du pari le Secrétaire général Augustin Kabuya avait clairement exprimé son indignation suite à ces pratiques. Certains membres et cadres du parti présidentiel vont en cohorte comme des fourmis pour répondre à l’appel suicidaire de Gentiny Ngobila. Il ne craint personne et a des égards à personne, voire au Président de la République.

Parmi les partis politiques où Ngobila a épluché les membres, se trouve l’ABG de Jonathan Wata Bialusuka. Dans ce parti, outre les cadres et membres non influents, l’homme de Yumbi a réalisé deux transferts de  tailles. Pour être nommé DG de la DGPEK, le député provincial Philippe ISANGU MUTEBA était obligé de lâcher Jonathan Wata, tout comme Jean Mvunzi Meya.

Régnant en seul maître, Gentiny Ngobila prometterait l’enfer aux chefs des partis politiques du pays. Il ne décolère pas et ne compte pas s’arrêter de bon cœur, au moins que quelqu’un de plus puissant puisse freiner ses ardeurs.

MK

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *