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Assoiffé du siège présidentiel : Jules Alingete plonge dans les mensonges !

« Alligator », comme les siens floués par les billets verts qu’il distribue à longueur de journée aiment l’appeler, s’attribue un rôle purement politique et opte pour les mensonges et la manipulation.

Devant la presse kinoise le mardi 12 avril dernier, le  très « présidentiable » qui prétendument se trouve comme le seul adversaire crédible du Président Félix Tshisekedi en 2023, Jules Alingete a eu à faire gober les mensonges aux journalistes kinois comme des petits enfants. Eux qui, sachant qu’une cagnotte de 500$ les attendait après manifestation, se sont refusé de voir clair comme des responsables.

En ce qui concerne le contrôle des finances publiques, l’homme allègue que c’est à cinq phases ou étapes  que cela se fait. Avec arrogance, il s’enfonce dans la vallée lors qu’il ajoute que son service, donc l’Inspection Générale des Finances, IGF, est le seul service qui peut contrôler la Présidence de la République. En retour, il conclut que seul le Président de la République a le droit de contrôler son service car dépendant directement de lui.

Une déclaration truffée des mensonges que le nombre d’experts en finances publiques n’ont pas voulu faire passer de cette façon, encore moins la digérer. Se confiant à la Rédaction, un Expert qui a requis l’anonymat explique qu’en matière des finances publiques, nous avons 3 sortes des contrôles.

Le tout premier contrôle est le contrôle administratif (cfr loi des finances p 112-122). Les acteurs de contrôle, enrichit-il, sont les contrôleurs budgétaires (art112-115) pour la phase administrative, l’ordonnateur (art 116), le comptable (art 117-art 120) avant de payer et  L’Inspection Générale des Finances (121-art 122).

Le deuxième contrôle des finances publiques est juridictionnel. L’acteur  principal de ce contrôle, c’est la Cour des comptes (art 123-126). Pour cet expert, la Cour des comptes s’intéresse au projet portant reddition des comptes qui lui permet de faire un rapport qui doit donner l’approbation des comptes par cette loi vaut quitus de la gestion du gouvernement pour l’exercice clos (cfr lofip art 87). Et le tout dernier contrôle, donc le troisième, c’est le contrôle parlementaire (art 127).

En définitive, cet expert ajoute que la loi n°11/011 du 13 juillet 2011 relative aux finances publiques (lofip) en sigle, donne deux phases  dans la chaîne des dépenses qui sont la phase administrative (engagement, liquidation et ordonnancement) et la phase comptable (le paiement).

Voilà ce qui arrive lorsque l’on quitte son champ de prédilection pour embrasser un autre, donc la politique. Celui qui est réputé comme expert en matière des finances et qui pèse 33 ans de carrière à l’IGF commence à confondre les matières aussi basiques. Cela s’appelle le syndrome d’un poste consistant à en envier le plus grand que celui reçu. Ceci est une preuve tangible que Jules Alingete n’est plus de pleins pieds à ce service public. Il vise désormais plus haut, la présidence de la République. C’est pourquoi il est plus dans le show médiatique que devant ses notes des finances et/ou comptabilité. Aux allures des politiciens de souche, il se met désormais à mentir au grand jour, question de séduire l’opinion publique. Si rien n’est fait pour calmer ses ardeurs démesurées, il risque que de faire un roitelet dans un pays démocratique.

NK

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