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Attaquée de toutes parts:
A qui la Diaconesse Adèle Kayinda fait-elle peur?




Jamais un membre du gouvernement n’aura été autant pris pour cible au point que son poste est devenu le centre de tous les intérêts des personnes qui en veulent à sa tête.

Jamais également un membre du gouvernement s’est montré aussi résilient que la Princesse Adèle Kayinda, imperturbable tel un baobab planté près d’un courant d’eau.


Bahati, l’éternel frustré s’en prend à Adèle Kayinda ?


Des écuries politiques sont en alerte depuis l’annonce du remaniement imminent du gouvernement Sama Lukonde, faite le vendredi 13 janvier dernier par le Président de la République Félix Tshisekedi au cours de la réunion du Conseil des ministres. Aussi, elles sont en phase de fomenter des coups bas, de répandre des faux et mauvais témoignages, de menacer poliment les plus hautes autorités, particulièrement le Premier ministre Sama Lukonde, assuré de conserver son fauteuil.

Modeste Bahati Lukwebo, président du Sénat et l’un des principaux leaders de l’Union sacrée de la nation, famille politique du Chef de l’État, s’est déjà actionné en ce sens.

«Je rappelle que notre majorité est fragile et que par respect au Chef, nous avions consenti la diminution du quota de l’AFDC-A au gouvernement.


Qu’en plus nos 2 ministères (portefeuille et économie) ont été confisqués depuis une année. Notre silence et notre obéissance doivent être compris comme une manière de bâtir la cohésion plutôt qu’une faiblesse », a prévenu Bahati dans une correspondance qu’il serait l’auteur, sans dissimuler sa «frustration» quant à la mise en place opérée mi-novembre par le Président de la République dans les entreprises et établissements publics ainsi que dans la territoriale.

«Nous avons beaucoup encaissé dans la série des mandataires et de la territoriale », aurait-t-il dit, soulignant que «une famille politique ne se consolide pas dans les frustrations».



Des propos qui, à n’en point douter, puent la menace sinon le chantage pour obtenir coûte que coûte le départ du ministre d’État au Portefeuille, Adèle Kayinda.

Tenez, l’autorité morale de l’AFDC-A n’a jamais pardonné la ministre d’État au Portefeuille pour la fermeté dont elle a fait preuve face à ses avances, dignes d’un renard, pendant la période de préparation des listes pour la mise en place dans les entreprises et établissements publics.



Des sources proches au ministère ont révélé : «Bahati a soumis à Mme Kayinda une longue liste de ses partisans pour être casés dans les entreprises. Celle-ci lui a fait comprendre que cela n’était ni possible ni de son ressort, et que l’on devrait s’en tenir aux règles établies dès le départ».



Une réponse qui « n’aurait pas plu au vieux Maradona qui voulait dribbler ses pairs de l’Union sacrée ». Depuis lors, le président du Sénat ne jure que sur la tête de Kayinda, laissant croire à qui veut l’entendre que ce portefeuille revient à l’AFDC-A. En vertu de quoi ?




«C’est au Président de la République, par son pouvoir discrétionnaire, de décider sur le sort de chaque ministre. Qui reconduire et qui écarter», ont soutenu certains observateurs de la scène politique, tentant ainsi de recadrer Modeste Bahati Lukwebo.



*Alingete, en amont et en aval de Bahati*



Des flèches empoisonnées visant Adèle Kayinda émanent aussi de Jules Alingete, Inspecteur général des finances chef de service. Ce dernier a entrepris de réclamer sa tête bien avant Bahati. Les deux personnalités, si elles n’ont pas fait chorus jusqu’à preuve du contraire, elles poursuivent, ont affirmé nos fins limiers, un même objectif : « le départ de Kayinda du gouvernement».



Alingete et Bahati, ont-ils poursuivi, ont été rejoints dans ce combat par certains gouverneurs, intéressés par le ministère du Portefeuille pour se la couler douce et préparer plus sereinement les joutes électorales qui pointent de plus en plus à l’horizon.



« Quoi de plus logique que de reposer les espoirs sur Jules Alingete et sa machine d’inspecteurs des finances pour tracasser la min’Etat Kayinda et lui faire porter le chapeau des crimes qu’elle n’a jamais commis », ont ainsi compris nos fins limiers.



En effet, Jules Alingete a pactisé avec un groupe de 12 ONG qui, début décembre 2022, a accusé la ministre d’État au Portefeuille, la Princesse Adèle Kayinda, de détourner et de brader le patrimoine de la Congolaise d’exploitation minière (COMMINIERE).




« Des accusations gratuites faites sans éléments probants attestant de l’implication personnelle de la Princesse Adèle Kayinda », a-t-on répondu dans le l’entourage de la min’Etat au Portefeuille.



Les mêmes personnes ont expliqué que concernant la COMMINIERE, des enquêtes ont été menées aussi bien par l’IGF que par d’autres structures publiques habilitées, des rapports établis et présentés au Premier ministre pour appréciation et pour des décisions qui s’imposent.



« Aucune de ces enquêtes n’a conclue sur l’implication de la personne d’Adèle Kayinda dans le bradage du patrimoine de la COMMINIERE », ont-elles affirmé, déplorant l’appel à la révocation de Kayinda lancé par ce groupe d’ONGs, accusé d’être à la solde de Jules Alingete.



« Le Président de la République n’est pas dupe. Il voit tout. Il sait tout. Il sait que l’une de ses Warriors, qui fait bien son job, fait l’objet des coups bas. Mais, il va décider en âme et conscience pour l’intérêt du Congo et non pour le plaisir d’un groupe d’aigris et assoiffés du pouvoir pour le pouvoir », ont soutenu d’autres analystes.



Pendant ce temps, Adèle Kayinda, dont les yeux sont constamment tournés vers le Dieu qu’elle sert en tant que Diaconesse, est tranquille dans son bureau, continuant de faire preuve de bravoure dans la conduite du programme de restructuration profonde des entreprises publiques en vue de les rendre plus performantes que jamais.

Article tiré de Opinion -info, titre de Impact News

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