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Impact News

Au nom de ses ramifications avec la famille de Joseph Kabila,Vodacom engage des mercenaires contre Félix Tshisekedi !·      Une sénatrice aux origines compliquées et des activistes des mouvements citoyens dans la danse

 

Un pays ne se développe qu’avec ses impôts, taxes, redevances et droits. Si l’impôt est une obligation dont l’assiette est connue, la taxe est une contrepartie d’un service rendu par l’Etat.

En République Démocratique du Congo, avec la politique du pillage des ressources naturelles et du coulage des recettes, la population a perdu toute la culture civique de payer ses impôts, droits et taxes à l’Etat. L’on se préoccupe plus de ce que l’Etat doit faire plutôt que ce que chaque citoyen devrait faire pour l‘Etat. On connait le tollé que cela a provoqué lorsqu’il a été demandé au personnel politique (Député, Ministre…) qu’il soit opéré la retenue à la source de leurs émoluments et salaires en rapport avec l’impôt sur le revenu personnel. Les Députés, les Sénateurs et les Ministres se sont levés contre cette exigence civique. C’est comme si le pays devrait se construire par une baguette magique sans les contributions de tout le monde. Mobutu avait raison lorsqu’il a fait appeler l’actuelle DGI, la Direction Générale des Contributions (DGC). Cela reflétait le caractère contributif de chaque citoyen aux efforts du développement de la RDC.

Incivisme dans les organismes publics

Pire, il arrive que beaucoup d’organismes publics, aient des difficultés à s’acquitter de leurs devoirs vis-à-vis de leurs pairs, notamment à la DGI, DGRAD ou SNEL.

Tout peut se comprendre pour un citoyen lambda. Pas pour des élus qui sont des élites.

Surtout lorsque ces derniers se livrent dans des combines pour nuire à l’ensemble du peuple pour défendre les intérêts égoïstes de certaines personnes habituées à voler l’Etat. Ces élus ont décidé avec une entreprise locale de saper les efforts de l’Etat dans la mobilisation et la maximisation des recettes en vue de réaliser son programme en faveur de la population. 

Diabolisation

C’est le moins que l’on puisse dire au regard de la campagne de diabolisation entreprise par certains élus qui auraient corrompu quelques jeunes des mouvements dits citoyens pour mobiliser contre la perception de la taxe nouvellement instaurée sur l’enregistrement des appareils mobiles, RAM. Objectif, obtenir un déclic qui peut faire descendre la population sur la rue. Au finish, avoir un dialogue qui peut remettre Joseph Kabila en sellette. 

Encore et toujours le FCC

Ces élus sont du Front Commun pour le Congo, FCC, la famille politique du Sénateur à vie Joseph Kabila dont la famille a des entreprises dans tous les domaines de la vie nationale.

C’est à ce titre que certains élus ont été recrutés pour défendre la compagnie de téléphonie cellulaire VODACOM où la famille Kabila a des actions très importantes. Une entreprise connue pour son incivisme en matière de paiement des taxes, impôts et différentes redevances. On se souviendra du bras de fer entre la DGRAD et cette compagnie qui avait tenté par tous les moyens pour éluder le paiement de certaines taxes contre la corruption de la Haute Direction de cette entreprise.

Du mercenariat

Ces élus, auraient reçu les moyens pour acheter la conscience de certains jeunes qui se recrutent comme des mercenaires dans les mouvements dits citoyens.

Avec des pièces sonnantes et trébuchantes, ces jeunes gens ont décidé de combattre cette taxe dont les avantages ne sont pas à démontrer.

Tout service que rend l’Etat doit avoir une contrepartie. C’est cela le droit fiscal. On ne peut pas comparer le Rwanda pour cela avec la RDC.

Partout ailleurs, il y a un registre des appareils mobiles. C’est une obligation de l’Organisation Internationale des Télécommunications. Dans certains pays, ce service est vendu à la population contre 50$, comme en Turquie. En Tunisie, c’est 12$/l’an et partout et dans beaucoup de pays, l’on enregistre les téléphones mobiles.

Lutte contre l’insécurité

En Tanzanie, il n’y a pas eu d’ultimatum. Tout a été arrêté et la population sommée de déclarer tous les appareils mobiles.

Cette condition a été donnée dans le but de lutter contre l’insécurité et la piraterie. Aujourd’hui, la RDC est devenue la poubelle de tous les appareils contrefaits à tel point que beaucoup d’entreprises de fabrication des appareils mobiles ont fermé. C’est le cas entre autres de Samsung qui a mis la clé sous le paillasson avec la fabrication de beaucoup de téléphones chinois.

En Tanzanie, tous les appareils contrefaits ont été retirés de la circulation.

Bien plus, avec l’enregistrement des téléphones, il est possible de retrouver un téléphone perdu. C’est un service que l’Etat rend à la population et celui-là doit être payé parce que ce sont les énergies qui sont engagées pour stocker les données de tous ces appareils.

VODACOM habitué à la magouille ne veut pas que l’on connaisse ce qui se déroule au sein de son service. Certaines sources révèlent d’ailleurs que cette compagnie de téléphonie cellulaire n’a pas déclaré le vrai nombre de ses abonnés. D’abord, elle a déclaré qu’elle ne dispose que de 8 millions d’abonnés. Dans moins d’un mois, Vodacom est parti de 8 Millions d’abonnés pour atteindre 12 Millions. Ce qui n’est pas aussi vrai dans la mesure où certaines sources avancent le double du nombre d’abonnés par elle déclarés. 

Soulèvement populaire

Comprenant qu’elle est coincée, elle s’agite, corrompt et entrevoit des moyens et voies pour soulever la population contre le régime de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Pour Vodacom et ses animateurs, il ne faudrait pas laisser Félix-Antoine Tshisekedi avoir les moyens de sa politique, n’ayant pas le contrôle des secteurs productifs et rentables.

La perception de cette taxe, permettra à l’Etat congolais de construire lui-même les infrastructures de télécommunications dans tous les coins et recoins de la RDC. Une tâche qui ne sera pas réservée aux compagnies de téléphonie cellulaire qui installent leurs infrastructures en fonction de leurs intérêts immédiats. 

7$ seulement pour une téléphone VIP par an

Sur toute une année, l’Etat ne va percevoir que 7$. Et ce, en contrepartie de la protection des données et du téléphone. Un paiement au-delà, et des unités et de certaines coupes qu’opèrent les sociétés de téléphonie cellulaire, et des tripatouillages que le service client réserve à ses abonnés.

Pire, les téléphones d’une moindre valeur ne paieront d’ailleurs qu’un dollar américain. Comment alors cette taxe sera un poids dans un pays où les citoyens n’ont pas la culture du paiement des taxes? 

Autant que l’on traite certaines sociétés dont Égal de ne pas payer ses droits, le peuple congolais dans son ensemble devrait aussi apprendre à payer ses obligations à l’Etat. On ne construit pas un État avec des dons. 

C’est une affaire des Nationalistes. Les routes chinoises ont été construites par ceux qui disposaient des véhicules.

L’objectif de l’Etat est de pourvoir à sa population même la plus démunie et c’est à ce titre, qu’il est demandé aux opérateurs d’en prendre la charge. 

Auguy Kalonji réagit

Contacté par notre Rédaction, un des élus de la circonscription de la Tshangu, le Député national Auguy Kalonji, cité parmi ceux qu’utiliserait Vodacom, a balayé du revers de la main toutes les accusations portées contre sa personne.

Il a indiqué que sa démarche est républicaine et répond à ses exigences en tant qu’élu du peuple.

Il a saisi en toute responsabilité en tant qu’élu du peuple, les institutions de la République pour que le Décret du Premier Ministre soit retiré. Il est loin d’une quelconque convoitise pour se laisser corrompre par n’importe qui. Ceux qui pensent que c’est pour raison d’argent qu’il mène ce combat, Auguy Kalonji les place dans le giron de ceux qui veulent décourager sa démarche, qui du reste, est salutaire pour la population, a-t-il insisté avant de promettre qu’il ira jusqu’au bout pour obtenir le retrait du Décret du Premier Ministre et de l’arrêté du Ministre. Sans cela, il va appeler la population à descendre dans la rue pour revendiquer ses droits.

Kibassa a fourni toutes les explications au Parlement

Ses pourfendeurs s’étonnent du fait que le Député Auguy Kalonji est membre de la Commission PTNTIC de l’Assemblée nationale qui avait invité et reçu les réponses du Ministre Augustin Kibassa. Au cours de son intervention, Augustin Kibassa a donné toutes les réponses pour éclairer la lanterne des Députés, membres de cette Commission. L’on ne comprend pas pourquoi alors, au lieu d’attendre le rapport final de la Commission, le Député se lance avec ses ouailles dans les médias pour saper une campagne devant servir à doter le Gouvernement congolais à avoir les moyens de sa politique.    

L’arrêté du Ministre

Comme annoncé dans un arrêté du ministère des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (PT-NTIC) signé en date du 10 juin dernier, tous les appareils mobiles sont désormais identifiés automatiquement à partir depuis le jeudi 24 septembre 2020 par le système RAM pour une “meilleure protection”

Information confirmée par l’Autorité de Régulation des Postes et des Télécommunications de la République Démocratique du Congo.

Avec ce système, chaque appareil mobile sera enregistré dans le RAM, moyennant paiement en 6 échéances d’un droit d’enregistrement IMEI annuel auprès de l’opérateur de télécommunications concerné, pour rémunération de l’ARPTC dans le cadre de la mise en place et de la maintenance du RAM.

Nous y reviendrons

Nicole Kakese

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