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Chambardements au Cabinet du Chef de l’Etat: Halte à l’ouverture de nouveaux fronts !


 

Une folle rumeur a gagné les réseaux sociaux et quelques médias en ligne ce soir du dimanche 24 janvier 2021 sur une éventuelle nomination d’un nouveau Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat en remplacement de Monsieur Vital Kamerhe, présentement détenu à la Prison Centrale de Makala. Après vérification, il s’agit d’un ballon d’essai concocté dans les laboratoires de proches du Chef de l’Etat venus principalement de l’Occident qui voudraient encercler Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour jouir de tous les bénéfices des victoires gagnées depuis mars 2020.
Mais là où tout chavire, c’est lorsque ces chambardements risquent d’ouvrir de nouveaux fronts et de nouvelles frustrations pendant que l’on attend stabiliser aussi bien le Parlement par l’élection et l’installation du Bureau définitif de l’Assemblée nationale et le Gouvernement par l’éjection ou la déchéance du Premier Ministre Ilunga Ilunkamaba Sylvestre.

Le Chef de l’Etat est invité à ne pas se laisser distraire. Surtout qu’il est face aux grands enjeux et défis auxquels il est exposé au cours de cette semaine par une clique des affairistes qui oublient que la nomination au sein du Cabinet du Chef de l’Etat ouvrirait le front contre les partenaires de l’Union pour la Nation Congolaise, UNC de Vital Kamerhe qui pensent que c’est leur proie après avoir raté la Primature selon l’Accord de Nairobi.

Et pourtant, un adage populaire dit qu’on ne change pas l’équipe qui gagne. Il faut laisser cette équipe qui a engrangé plusieurs victoires depuis mars 2020 jusqu’à l’assaut final, c’est-à-dire, la reconfiguration de la majorité parlementaire et l’investiture du nouveau Gouvernement par l’Assemblée nationale.

De cette manière, tout peut changer. Si non, les frustrés qui seront placés dehors développeront un nouveau front et vendront les secrets de l’équipe qui a échappé au coup d’Etat constitutionnel qui allait être opéré en mars 2020 en réaction à l’Ordonnance du Chef de l’Etat portant état d’urgence. Mabunda et Thambwe avaient misé sur la non conformité de cette Ordonnance à la Constitution pour inviter le Chef de l’Etat au Parlement réuni en Congrès en vue de le mettre en accusation devant la Cour constitutionnelle. Ils ont été recadrés par la même Cour qui a fini par déclarer conforme à la Constitution l’Ordonnance du Chef de l’Etat, portant l’état d’urgence. Ce qui a réduit à néant leurs ardeurs et déstructuré leurs stratégies. Surtout que celui qui s’était assis sur cette Ordonnance pour ne pas la transmettre à la Cour constitutionnelle venait d’être interpellé et arrêté le 08 avril 2020. Ce n’est que le 09 avril 2020 que le Cabinet du Chef de l’Etat réussira à transmettre cette Ordonnance et en obtenir l’arrêt de conformité à la Constitution.

Entre temps, une campagne d’intox et de diabolisation présentant le Chef de l’Etat comme Marionnette, Pantin, Placébo, a été ouverte dans l’opinion avec la sous-traitance de Lamuka, aile/Haine pour discréditer le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi en vue de préparer le lit au retour de Joseph Kabila.

Le Président de la République va jouer pour son émancipation avec la nomination de son premier accusateur, le Procureur près la Cour constitutionnelle et de ses collègues au niveau aussi bien de la Cour de Cassation que du Conseil d’Etat. Le 1er Président de la Cour de Cassation sera remplacé ainsi que son collègue Procureur Général près cette Cour.

Ce qui a réveillé les instincts des suzerains Mwilanya et Minaku qui ont tonné sur le Premier Ministre, afin qu’il soumette tous ses contreseings des Ordonnances du Chef à leur approbation préalable. Ils sont allés plus loin pour monter trois projets des lois qui allaient soumettre Appareil judiciaire au Ministre de la Justice sachant que celui-ci viendrait des rangs du FCC.

Là, il avait fallu une intelligence. Pas économique, mais stratégico-juridique pour anticiper toutes les manoeuvres. Une mérite du Cabinet du Chef de l’Etat dont les intelligences en Droit ont su tout anticiper pour laisser les juristes du FCC dans les médias et sur les réseaux sociaux. Ce qui a poussé un des leurs, le professeur Émile Bongeli à crier à un juridisme éhonteux, arrogant et insolent qui a lamentablement échoué face au pragmatisme politique d’un fils de l’ancien politicien et Opposant charismatique, Étienne Tshisekedi wa Mulumba d’heureuse mémoire.

Toutes les fois qu’ils ont tenté développer un argumentaire dans le sens de la violation de la Constitution par le Président de la République, c’est leur propre Cour qui les a remis à l’ordre. Ce, partant des nominations dans Armée que dans l’Appareil judiciaire.

Ce qui a fait déborder les vases, c’est lorsque les trois Juges constitutionnels ont prêté serment en l’absence du Premier Ministre des deux Présidents de nos Chambres parlementaires au Palais du peuple.
D’autres stratégies ont été mises en place pour déboulonner un Bureau définitif de l’Assemblée nationale très solide face aux déclarations du début de la législature. Là aussi, tout a été anticipé pour que les missions dévolues au Bureau provisoire de l’Assemblée nationale soient reconnues au Bureau d’âge, étant donné que cette situation n’avait pas été prévue par le législateur, ni dans la Constitution, ni dans le Règlement intérieur.
La chute du Bureau Mabunda a été précédée par l’ouverture des Consultations nationales. Celles-ci ont abouti à la rupture de la coalition FCC-CACH.

C’est au moment où on s’engage pour la reconstruction d’une nouvelle coalition parlementaire que certains ennemis du Président de la République veulent ouvrir de nouveaux fronts qui risquent de faire chavirer le navire. L’on ne sait même pas s’imaginer des conséquences d’une telle démarche en ce moment où les voraces de Genève veulent opérer leur revanche sur leur victime.
Espérons que nous serons suivis.
JCN

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