Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo est élu le 30 décembre 2019. Il trouve un pays vivant pratiquement dans l’autarcie. Premier acte, il active la diplomatie pour sortir le pays de l’isolement. Les trois dernières années de Joseph Kabila ont été caractérisées par l’absence totale de la RDC dans les grands sommets. Les proches de Kabila sont sanctionnés, aussi bien par le Trésor américain que par l’Union Européenne. Très vite, le pays regagne le concert des Nations et Félix-Antoine Tshisekedi est élevé au sommet de l’Afrique comme Deuxième Vice-président en exercice de l’Union Africaine.
La RDC sort de l’isolement diplomatique en réchauffant les relations d’abord avec les pays voisins et le reste du monde.
Ainsi, 11 jours après son investiture, soit le 05 février 2019, Félix Tshisekedi prend son bâton de pèlerin et effectue son tout 1er voyage en Angola. De février à juillet 2019, le nouveau Chef de L’État congolais fait 17 voyages dont 16 dans différents pays africains où des contacts directs au sommet tournent autour des questions sécuritaires dans la région des grands lacs, la paix, l’intégration africaine, les investissements, la coopération bi et multilatérale, le développement durable etc. Entre autres Conséquences de cette diplomatie proactive au niveau de la sous-région, Félix Tshisekedi et Yoweri Kaguta Museveni se donnent rendez-vous mercredi 16 juin 2021 à Mpondwe ville ougandaise frontalière avec la Rdc où les deux autorités posent la première pierre pour la construction de trois axes routiers de grande importance pour le développement du commerce transfrontalier. Fruit d’un Partenariat Public-Privé PPP en sigle, les travaux de construction de ces axes : Kasindi-Beni (85km), Beni-Butembo(54km) et Bunagana-Goma (89km) sont exécutés par l’entreprise indienne Dott Service Limited et financés à hauteur de 60 % par cette dernière, 20% par l’Ouganda et 20 % par la RDC. Le coût total de ce projet majeur environne les 300 millions de dollars.
Grâce à cette diplomatie des résultats menée par le Président Tshisekedi, la République de Kenya a envoyé au Nord-Kivu ses troupes d’élite spécialisées dans la lutte contre le terrorisme pour appuyer les Fardc à combattre les terroristes des ADF et de l’État Islamique qui sévissent dans les Kivus.
Pour son 17ème voyage et le 1er en dehors du continent africain, Félix Tshisekedi atterrit le 02 avril 2019 à Virginie aux États-Unis d’Amérique sur invitation du gouvernement américain. Au menu de cette visite officielle: rencontres avec les officiels américains notamment le Secrétaire d’État Mike Pompéo, Sous-secrétaire d’État aux affaires africaines, les membres du Congrès américain, le Directeur adjoint de la CIA, les investisseurs, les hommes d’affaires et la Directrice Générale du FMI, Christine LAGARDE. Ce voyage du Président Tshisekedi au pays de l’oncle Sam a été un déclencheur d’une nouvelle ère entre les deux pays.
En proie à l’insécurité chronique dans sa partie orientale, la RDC, grâce au nouveau leadership incarné par Félix-Antoine Tshisekedi et à sa diplomatie agissante, a signé le 28 octobre 2020, un protocole d’accord sur la coopération militaire avec les USA après 31 ans de rupture de ladite coopération. Cet accord reposant sur 4 piliers à savoir : la formation des personnels civils œuvrant dans l’armée, la formation dans le domaine du génie militaire, de la logistique et de l’accès à l’anglais. La signature de cet accord est aussi une reconnaissance des efforts fournis par le régime Tshisekedi dans la lutte contre la traite des êtres humains d’autant plus que depuis 2017, la RDC se trouvait au niveau 3 de la liste du rapport sur la traite des personnes, laquelle identifie chaque année des États dont les forces armées, de sécurité ou de police recourent aux enfants soldats ou soutiennent des groupes qui participent au recrutement des enfants soldats. Les USA en signant cet accord ont aussi tenu compte des efforts de la RDC à poursuivre les officiers militaires soupçonnés des crimes sexuels.
Au plan économique, le réchauffement des relations entre la RDC et les USA ont eu pour conséquences, la mise en branle du projet de construction de la centrale solaire de Menkao. Ce projet porté par Sun Plus Ltd filiale de l’entreprise américaine Thé Sandi Group TSG qui construit à Kinshasa des centrales photovoltaïques d’une capacité de 1000 Mw va produire de l’énergie solaire Boot. Ce partenariat dénommé « Kinshasa Solar City est le premier projet du genre en Afrique et le premier investissement privé sous l’ère Fatshi. Grâce à ce partenariat entre Sun Plus, la ville de Kinshasa et la Snel, une station d’alimentation et de distribution en énergie solaire sera construite pour desservir plusieurs ménages à Kinshasa et cela, conformément au » Programme accéléré de lutte contre la pauvreté et les inégalités » lancé à Mont-Ngafula par le Président Tshisekedi. L’ouvrage coûte 1 milliard de dollars sans commission. La première phase de 200 MWp a débuté avec la pose de la première pierre par le Président Tshisekedi le 19 août 2020.
Le 15 juillet 2021 à Kinshasa, faisant suite aux négociations amorcées par le Président Tshisekedi lors de son premier séjour aux USA avec la Directrice Générale de FMI Christine LAGARDE et grâce aux réformes économiques initiées par Kinshasa depuis l’avènement du 5ème Président congolais, Nicolas Kazadi Ministre congolais des finances et le représentant du FMI signent un accord triennal assorti de Facilité Elergie au Crédit FEC pour un montant de 1,52 milliards de dollars.
Le 14 Novembre 2019, Félix Tshisekedi arrive en Allemagne, troisième pays européen à recevoir le Chef de l’État congolais après la Belgique et la France. Reçu par le Président allemand Franck Walter Steinmeier puis Angela Merkel la Chancelière allemande, Félix Tshisekedi évoque la nécessité de la redynamisation de la coopération bilatérale entre les deux pays. Retombées de cette visite du numéro congolais : signature de plusieurs accords, trois sont visés par les allemands à savoir : la construction des infrastructures notamment le chemin de fer de 10.000 Km, les mines et énergies qui comprennent l’extraction durable des matières premières et approvisionnement en énergie (construction de petites centrales hydroélectriques) et troisièmement les forêts avec la préservation de la forêt tropicale humide. Trente millions de dollars sont du coup donnés par l’Allemagne. Le coût total de cette coopération voulue win-win entre les deux est de 25 milliards de dollars. Le 31 août 2021 à Kinshasa, le Directeur de la Division Afrique Centrale au ministère fédéral allemand en charge de la coopération économique et développement, Dr Simon Koppers , a annoncé des investissements de 214 millions d’euros en RDC dans l’agriculture, l’éducation et les infrastructures, lors de son entretien avec le ministre d’État en charge du Plan. Les allemands étaient venus solliciter un accompagnement du ministre du Plan concernant les facilités administratives.
À Paris en France, Félix Tshisekedi en compagnie de plusieurs autres dirigeants africains, participe le 18 mai 2021 à un sommet sur le financement des économies africaines affaiblies par la covid-19. Au cours de ce sommet initié par le Président français Emmanuel Macron, les réflexions tournent autour des DTS susceptibles de voler au secours des économies africaines exsangues. In fine, l’Afrique s’en tire avec 33 milliards de dollars dont 1,5 pour la RDC contrairement au Congo Brazzaville et autres qui s’étaient sorti qu’avec moins que ça à cause d’absence de crédibilité vis-à-vis des bailleurs de fonds.
En un mot comme en mille, on peut retenir que sur le plan économique au niveau africain, les projets intégrateurs sont lancés notamment, la pose de la première pierre pour la construction de trois axes routiers de grande importance pour le développement du commerce transfrontalier entre la RDC et l’Ouganda. Ces travaux en cours dont le coût global de 300 millions de dollars financés à 60 % par Dott Service Limited, 20% par la RDC et 20 %par l’Ouganda sont le fruit d’un Partenariat Public-Privé.
Au niveau international, avec les institutions financières internationales, 4 milliards sont mobilisés en 2 ans et demi.
À la fin de son deuxième voyage aux USA, Félix Tshisekedi rencontre le 1er Octobre 2019 David Malpass, Président de la Banque Mondiale. A cette occasion, le Chef de l’Etat congolais a sollicité et obtenu l’appui de cette institution financière aux réformes initiées en RDC pour améliorer le capital humain. Le 15 juin 2020, le conseil d’administration de la Banque Mondiale approuve en faveur de la RDC, un financement de 1 milliard de dollars pour la gratuité de l’enseignement de base et la couverture santé universelle. Ce montant comprend 800 millions de dollars échelonné sur 4 ans qui visent à alléger le fardeau des frais de scolarité des ménages évalués annuellement à 2,6 milliards de dollars, et 200 millions pour la santé maternelle et infantile.
Selon le rapport du ministère du budget portant exécution de la loi des finances de fin 2021, la Banque Mondiale a contribué à hauteur de 97,9 millions USD à la gratuité de l’enseignement de base, au titre de dons budgétaires. Ce financement considéré comme un premier palier qui devrait être versé sur les 800 millions a été suspendu en novembre 2020 suite au rapport de l’IGF sur les détournements des fonds alloués à la gratuité de l’enseignement de base, réforme majeure de Félix Tshisekedi qui, en outre, a fait passer le budget de l’éducation de 11,6% en 2017 à 21,8% en 2021.
Désormais, la Banque Mondiale a consenti un montant de $ USD 500 Millions dont $ USD 250 Millions en termes de crédit et l’autre moitié comme don pour développer les projets agricoles dans cinq Provinces dites pilotes. Chaque province recevra USD $ 30 Millions de la Banque Mondiale. Cet argent ne devra circuler que dans le réseau provincial entre les mains de petits commerçants. Ce qui va provoquer la circulation de la monnaie sur place. C’est dans le cadre du Programme national pour le développement.
250 Millions un don. Les provinces pilotes qui ont été choisies sont entre autres, Kasai, Kwilu, Kongo Central, Kwango, Kwilu et Kongo Central. La nourriture partira ainsi de Kananga à Kinshasa et de Muanda vers Kinshasa.
Le 15 juillet 2021, la Rdc a signé un accord triennal assorti de Facilité Elergie au Crédit FEC pour un montant de 1,52 milliards de dollars.
Le 23 août 2021, la Banque Mondiale a alloué 1.5 milliards à la RDC. Ce montant représente les 100 pour 100 de sa quote-part. La dernière allocation de DTS à la RDC avait été effectuée le 28 août 2009 pour soutenir l’économie du pays frappée par la crise financière et économique. 600 millions de dollars avaient été décaissés pour la RDC par la Banque Mondiale.
Résumé
En résumé retenons que la RDC a renoué son partenariat avec Le Fond Monétaire International, FMI et a gagné près de 3 milliards de dollars américains à savoir : – 1.5 milliard USD décaissés par le FMI en appui à la lutte contre la COVID-19 décidé par le G20 ; – 1.5 Milliards de dollars américains en appui budgétaire du FMI. Il faut noter que la RDC n’a plus reçu l’appui budgétaire du FMI depuis 2011 alors qu’elle venait d’atteindre dans la même période le point d’achèvement des pays pauvres très endettés. Ce qui devrait avoir pour corolaire un appui budgétaire du FMI pour augmenter sa masse monétaire. C’est la preuve d’une diplomatie défaillante de l’époque. Elle est restée statique et moins dynamique ; – la Banque Mondiale en appui à la gratuité de l’enseignement, vision du Chef de l’Etat a décaissé 1 milliard de dollars (800 millions pour la gratuité de l’enseignement et 200 millions pour améliorer les infrastructures sanitaire).
Il faut par ailleurs noter que 4 milliards USD dans le contexte de la RDC est plus que la capacité de mobilisation des recettes du pays. Depuis l’époque du Premier Ministre Adolphe MUZITO le budget est resté le même, soit 3.5 milliards USD. Grâce à la diplomatie de FATSHI, en deux ans, la RDC a engrangé 4 milliards de dollars américains ; Pendant près de 10 ans, la RDC ressemblait presque à la Corée du Nord, c’est à dire considérée comme un axe du mal:
– Infréquentable ;
– marasme ;
– le Président ne sortait presque plus et absent aux rendez-vous décisifs du monde (sommets etc). Point n’est besoin de rappeler l’épilogue triste de la présidence de la francophonie gagnée par le Rwanda pourtant pays anglophone
Il est une évidence irréfutable aujourd’hui que l’on parle de la RDC dans le concert des nations. Les différentes candidatures de la RDC aux postes importants, SADC, CEEC etc en disent long et démontre la diplomatie congolaise renaît de ses Cendres.
Sécurisation des frontières et relations avec les pays voisins
L’armée de la RDC est en train de monter en puissance quoi qu’elle n’ait pas encore atteint la vitesse de croisière. Le déplacement du Chef de l’Etat dans les pays voisins est une démarche qui vise à s’assurer de la sécurité du pays sur le plan politique, sécuritaire et diplomatique dans le cadre des organisations sous régionales: SADC, Afrique de l’Est et Afrique Australe. Les résultats se font sentir peu à peu dans les frontières de la partie Est. Grâce à cette diplomatie menée par FATSHI.
– Un accord militaire avec les USA. Un contingeant de l’armée américaine dans la partie Est de la RDC pour soutenir les efforts des FARDC dans les efforts pour la lutte contre le terrorisme et l’éradication des mouvements rebelles.
Le déploiement de troupes kényanes pour la même cause
Multiplication des partenaires commerciaux dont l’Egypte, le Kenya, la Turquie, l’Allemagne
L’Egypte avec la signature d’un contrat d’une valeur de 400.000.000 Usd pour la construction d’une nouvelle cité dénommée Kin Kitoko
Le Kenya dans un partenariat de leasing au profit de notre compagnie aérienne qui a pu bénéficier de deux avions, il sied de noter qu’à part le leasing avec Kenya Airways, Congo Airways se verra livrer deux avions acheter par le trésor public.
Avec l’Allemagne, il est question à travers la société Congo Airways de la construction de 10.000 km de chemin de fer et de la construction d’une usine hydrogène.
JCN
