Au cours d’une émission »Bosolo na politik », animée par la journaliste alias Mamelo, le professeur Tshilumbayi a déclaré qu’un Ministre d’Etat et Ministre du Portefeuille aurait favorisé le détournement d’une bagatelle somme de USD $ 1.300.000. Un extrait de cette émission a été viralement partagé dans les réseaux sociaux attribué malheureusement à l’actuelle locataire de l’Immeuble du Portefeuille, Princesse Adèle Kayinda.
Un mensonge cousu de fil blanc dans la mesure où cette histoire s’est déroulée sous le Gouvernement Tshibala alors que Mme Adèle n’était qu’une Députée Nationale élue de Sandoa.
Ce qu’il sied de retenir est que la Société Triomf a vu le jour en 2013 avec comme objectif la production des engrais chimiques à utiliser par les parcs agro-industriels dont Bukangalonzo.
Malheureusement, après que le gouvernement de l’époque ait versé ses 12 Millions représentant 30% de l’actionnariat de l’Etat, la partie privée soit Africom Condit, société de droit sud-africain de l’ami de Matata Ponyo ne va pas mettre toute sa part qui était de 30 Millions.
Conséquence, le projet d’implantation d’une Usine de production d’engrais va se limiter à une usine incomplète de mélange d’engrais.
En 2017, l’ami d’Augustin Matata, qui l’a aidé dans le fiasco enregistré de Bukangalonzo, Monsieur Christo GLOBLER, DG de la Société Triomf décide de plier bagages et retourner en Afrique du Sud, au motif qu’il n’a pas obtenu le visa.
Pendant ce temps Monsieur Martin MUKAYA prend la commande de la Société et contracte un prêt auprès du Fonds de Promotion de l’Industrie FPI à hauteur de USD $ 1. 300 000. Fonds mis à la disposition et consommés par la Société Triomf en 2017.
À cette époque là, Princesse ADÈLE KAYINDA MAHINA n’était pas au Gouvernement. On s’en rappelle, c’était Me Mumba Matipa.
Par quelle péréquation ou division, la Ministre d’État aurait détourné ces 1. 300 000 dollars ?
Il lui est reproché également de n’avoir pas contrôlé cette entreprise. Et pourtant, comme Bukangalonzo Triomf est une société d’économie mixte dont l’État possèdait 30% des parts.
Étant donné que l’État n’exerce pas de tutelle, c’est le Conseil d’Administration qui fait le travail de contrôle à travers des Audits.
Il est clair que cette intervention qui se fait relayer par ceux qui en veulent à la Ministre d’État et Ministre du Portefeuille n’est qu’intoxication et manipulation des esprits faibles.
Les 1 300 00$ ont été sollicités et consommés avant l’arrivée de la Princesse Adèle KAYINDA au Portefeuille.
Halte à l’intox et à la manipulation de faibles esprits habitués dans des copines et laboratoires de fabrication du mal et du mensonge.
Au Portefeuille, l’on reste serin et on évite les bruits des sirènes de mauvais augure longtemps plongées à distiller du venin.
JCN
