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Dossier arrestation du Général de brigade BASELEBA BIN Jean: Peut-on encore espérer d’un État de droit sous la gestion de Félix Tshisekedi ?



Voulu comme élément déclencheur d’une société juste et équitable où tout citoyen congolais pouvait en être fier et bénéficier d’un traitement équitable quel que soit son rang social, l’État de droit prôné par le Président Félix-Antoine Tshisekedi prend une tangente beaucoup plus inquiétante et laisse à croire qu’après l’alternance acquise aux joutes électorales de 2018, rien n’a du tout changé dans ce pays de Lumumba. Comme dire, après Kabila égal pendant Kabila.

Une épineuse réalité tacite qui éclabousse de plus en plus le bilan du fils du Sphinx qui a toujours milité pour l’ascendance des lois sur toute notoriété et/ou pouvoir.

Dérives, usurpation et malversations, sont malheureusement ces maux qui rongent encore ce pays quatre ans après les élections de 2018.

Parmi ceux qui vivent froidement et farouchement l’injustice et le revers de l’État de droit, se trouve le Général de brigade BASELEBA BIN Jean.

Ce digne fils du pays qui a sacrifié toute sa jeunesse aux risques et périls de sa vie au profit de la Nation se retrouve au gnouf suite à une manigance criante visant à sacrifier l’innocent au profit des mercenaires qui se retrouvent au centre névralgique des services intelligents et de sécurité du pays.

Les accusations portées contre lui prouvent à suffisance que le complot est très profond et ses détracteurs sont visiblement décidés de mettre fin à sa carrière et par ricochet à sa vie.

Devant cette conspiration, il y a lieu de mettre à la place publique certains faits pour comprendre l’étendue de la machination.

Depuis son arrestation, le Général de brigade BASELEBA BIN Jean serait placé dans un régime d’interdiction de toute visite, entre autres celle de ses avocats sur ordre de l’Auditeur
Général alors que la décision de renvoi a été signé le 04 août 2022;

L’irrégularité de la procédure de l’audition au niveau des renseignements
militaire (DEMIAP) dans la mesure où le règlement militaire prévoit la mise en
place d’une commission de discipline en cas de flagrance pour ce qui concerne les Officiers Généraux et les officiers Supérieurs;

Le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature n’a pas été informé de la situation du Général BASELEBA qui n’est pas traité comme les autres Hauts Magistrats;

Le Général BASELEBA est le Magistrat instructeur du dossier SIMBA/ NGEZAYO pour lequel le lobbying du KIVU (Opérateurs économiques, Hauts gradés de l’armée) trouve en BASELEBA BIN MATETO Jean un élément intraitable et
incorruptible (malgré plusieurs tentatives) qui travaille pour que la vérité éclate;

Le prévenu BAHATI KAHATO Bienvenu depuis la prison de N’dolo a émis des appels avec les numéros 0829999009 et 0999910961 pour manifester sa joie
que le tout puissant Général BASELEBA vient d’être arrêté et se trouve à l’État Major des Renseignements militaires (DEMIAP);

Le Général BASELEBA est accusé d’avoir remis le sac contenant deux armes (AKA et Pistolet Jerico avec 28 munitions) au prisonnier KENGA KENGA
condamné dans l’affaire CHEBEYA alors qu’il les avait remises en mains propres au Directeur de la prison Militaire de N’dolo. Et ce, deux jours après qu’il appela le Général BASELEBA pour le lui signifier;

Alors, posons-nous la question de savoir pourquoi le Directeur de la Prison n’a pas
vérifié les effets lui remis sur place et pourquoi il a attendu deux jours pour
informer le Général BASELEBA?

Autres faits attestant le complot

Les services de sécurité auraient stigmatisé l’élimination du Général
BASELEBA en date du 22 décembre 2007 par KENGA KENGA sur instruction du Général d’Armée John NUMBI;

L’instruction de plus de 200 détenus (Dossiers MASSACRE DE YUMBI et
ASSASSINAT SIMBA NGEZAYO) sont sous instruction du Général BASELELA. Et que sa condamnation ralentirait le traitement de ce dossier au profit de pyromanes.

Comment expliquer que quelqu’un peut avoir l’intention de faire évader les détenus de la prison avec deux armes légères de petit calibre face à plus de 180 gardes bien armés avec des armes lourdes? Un risque que le Général BASELELA BIN Jean ne peut jamais prendre, si vraiment il était sur le coup.


Il est alors établi clairement qu’il s’agit d’une manipulation avérée pour dessaisir
Général BASELEBA du dossier NGEZAYO et faire valoir les billets verts au détriment du droit pour que le crime odieux perpétré contre la famille NGEZAYO soit complétement effacé.

Accordant encore au Président Tshisekedi le bénéfice de doute sur sa détermination de redorer la justice de ce pays, il lui revient de s’intéresser à ce dossier, et que le droit, un, le vrai et le bon d’ailleurs, soit dit pour ce haut gradé de l’armée.


NK/CP

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