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Dossier CENI : l’heure de vérité a sonné !

2023! Encore et toujours dicte le jeu et les enjeux. Ce, particulièrement en ce moment avec la perspective de la convocation prochaine d’une plénière à la Chambre Basse du Parlement pour entériner les nouveaux animateurs de la CENI. Mboso N’Kodia Pwanga Christophe a signé l’annonce après un tête-tête avec Bahati Lukwebo, président du Sénat. Et, sans surprise, l’effet est celui d’une bombe sur l’agora politique dans le décor actuel où la commission paritaire mise en place à l’Assemblée Nationale n’a su ni défaire les nœuds des discordes des confessions religieuses encore moins assouvir les attentes de l’Opposition. Le dossier CENI, véritable pomme de discorde, va-t-il maintenant consacrer l’étape où les romains, ici les politiques de tout bord, vont s’empoigner ? C’est l’heure de vérité.

Mboso dévoile

Christophe Mboso a clairement livré les quatre vérités à l’opinion sur les choses à venir & QUOT; Nous avons parlé (avec Bahati Lukwebo ndlr) du dossier de la Commission Electorale Nationale Indépendante, comment nous devons donner à ce dossier une orientation, nous avons parlé de ça. Nous avons parlé également de notre famille politique union sacrée. Nous allons reprendre des contacts, nous allons reprendre nos réunions dans les jours à venir. L’Union Sacrée est une réalité politique dans notre pays donc nous ne pouvons pas arrêter la concertation. Nous avons des petits dossiers à régler autour de ces réunions-là, nous allons reprendre le contact et nos réunions. La plénière pourra avoir lieu d’un moment à l’autre parce-que nous devons préparer les dossiers et en même temps, nous devons informer les honorables députés nationaux avant d’organiser la plénière & QUOT;.

Pas de glissement, dixit USN

L’élu de Kenge a dévoilé la nécessité d’éviter un glissement au vu des persistantes mésententes et de la nécessité de mettre en place une CENI fonctionnel.  "Nous avons souvent l’habitude de nous concerter en tant que majorité avant d’organiser des plénières d’une importance capitale comme celle qui concerne le dossier de l’entérinement des membres de la commission électorale nationale indépendante. Nous devons aller le plus vite possible parce-que nous avons un retard, il faut combler ce retard, plus qu’on traîne, plus le retard s’accumule. Nous nous voulons que les élections se tiennent en 2023 et l’équipe de la commission électorale nationale indépendante qui sera mis en place doit travailler d’arrache-pied pour que cette échéance-là soit respectée & QUOT;, a-t-il poursuivi.

Où ça bloque ?

Ce n’est un secret pour personne. Deux sujets fâchent en ce qui concerne la constitution de la CENI pour les élections de 2023 et le décor légal des élections desdites joutes électorales. Le premier, assurément, est la succession de Denis Kadima à Nangaa Corneille qui a largement dépassé son temps. Le duo CENCO-ECC considère ce dernier comme trop proche du régime Tshisekedi et donc susceptible d’être acquis, lors de la proclamation des résultats, à la cause de l’Union Sacrée. Dans un langage politiquement correct ou incorrect, c’est selon celui qui analyse, Nshole et Cie l’ont si bien dit. Le second sujet, est l’appel à un large consensus sur les réformes électorales à faire avant même d’apostropher des noms des probables prochains  animateurs de la CENI. Pour donner de la voix, FCC, Lamuka/Ecidé ainsi qu’Ensemble de Moise Katumbi, membre light de l’Union Sacrée, ne manquent pas de menacer de ne point envoyer leurs délégués à la Commission Electorale Nationale Indépendante à venir si leurs revendications ne sont pas prises en compte. Le boycott de la Commission paritaire censée aplanir les divergences aura été le message politique phare envoyé et à la communauté régionale ainsi qu’internationale, et au partenaire politique du pouvoir en place.

Alea jacta est ?

Las, l’Union Sacrée est-elle en train de prendre ses dispositions pour franchir le rubicon, comme César dans la Rome antique. Ce, en bravant ces interdits du trio CENCO-ECC- ‘’ Opposition ‘’ ? La question se pose et seul l’avenir saura dévoiler la réponse. Cependant, devant l’histoire et face au risque du glissement, des caciques de l’Union Sacrée de la Nation affirment que ‘’ nulle ne peut ni aujourd’hui ni demain se prévaloir de ses propres turpitudes ‘’.

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