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Droits humains/Atelier de renforcement des capacités des magistrats des juridictions civiles et militaires à Goma: « la justice transitionnelle est un impératif »


C’est ce mardi 07 décembre 2021 que c’est ouvert l’atelier de renforcement des capacités des magistrats des juridictions civiles et militaires sur la justice transitionnelle à Goma, au Nord-Kivu. Le Ministre des Droits humains Albert Fabrice Puela a lancé les travaux de cet atelier organisé par le Conseil supérieur de la magistrature avec le concours du Bureau conjoint des Nations Unies (BCNUDH) sous le thème: »Partage d’expériences avec les magistrats civils et militaires« . Pour Fabrice Puela, la justice transitionnelle s’impose désormais pour mettre fin aux violences en RDC.

« La justice transitionnelle n’est plus une option mais bien un impératif qui va permettre à la RDC de mettre un terme à toutes sortes de violences, croit dur comme fer le ministre des Droits humains Albert Fabrice Puela. Celle-ci permettra de bâtir une société plus paisible, qui respecte les principes fondamentaux d’un état de droit« .
Devant l’assistance, Fabrice Puela précise « que la justice transitionnelle constitue une priorité du président de la République Félix Antoine Tshisekedi mais aussi du gouvernement Sama Lukonde ce, pour le bien-être du peuple Congolais, longtemps meurtri« .

Ensemble pour en finir avec les violences

Les ratés, d’après le ministre Puela, de la Table ronde de 1960 et du dialogue intercongolais de 2002 à Sun city en Afrique du Sud sont de biens tristes souvenirs. Aussi, attire-t-il l’attention des participants « pour ne plus retomber dans ces travers qui ont amené d’interminables frustrations qui ont plongé la RDC dans des guerres tribales et internationales« .
Pour le ministre, « la RDC est un grand chantier qui a besoin de toutes les intelligences et de tous les esprits pour parvenir à la justice transitionnelle. Sa réussite dépendra donc du concours de tous les acteurs de la société civile et des militaires grâce à qui le maintien de la paix en RDC ainsi que son développement seront effectifs« .


Aussi le patron des Droits humains en RDC a insisté sur le partage d’expériences et la mise à niveau de participants sur la justice transitionnelle qui prend en compte des aspects de l’arsenal juridique dans un processus holistique. Thiode Thiode Addoul Aziz, directeur du BCNUDH pense la même chose. « La RDC a besoin de plusieurs ressources pour tourner définitivement la page du cycle des violences qui ont enduillé la population congolaise et qui a affecté certaines parties du pays, estime-t-il. Voilà pourquoi l’engagement d’aller dans le sens de la lutte contre l’impunité et la justice transitionnelle nécessite le renforcement de capacités de tous les acteurs« .

Albert Fabrice Puela promet de mettre tout en oeuvre avec les partenaires afin de consulter les différentes communautés pour recueillir leur desiderata quand aux droits à la vérité, à la justice, à la réparation mais aussi aux garanties de non répétition.


Les consultations pupillaires assure-t-il permettent une avancée de la justice transitionnelle en ce sens que l’on écoute à la base, les victimes, les survivants en tenant compte des spécificités et particularités d’une province à une autre.
« La nation congolaise tout entière compte sur ces travaux et sur l’implication de chaque participant pour parvenir à une paix durable« , exhorte enfin le ministre des Droits humains Albert Fabrice Puela.

Les travaux de cet atélier prennent fin le mercredi 08 décembre 2021.

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