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Du pantin au dictateur : Lamuka en quête d’une  » Mercedes qui saute les trous »



Enième jet des javelots de la dyade harmonique de Lamuka à l’endroit de l’administration Félix Tshisekedi dans une déclaration politique publiée le mardi 24 Août dernier dénonçant  » les velléités dictatoriales et la ferme intention de glisser ».

L’empire des hiatus entre Martin Fayulu et Félix Tshisekedi ne cesse de prospérer. Les deux vieux amis à lisière des  » Alter Ego », se livrent une bataille politique sans merci depuis la messe de Genève.

En trois temps de leur rivalité, Martin Fayulu semble embrasser le profil d’un président symbolique à l’image de la fameuse  » Mercedes de Diur Junior » décrite par l’écrivain Zamenga Batukezanga qui devrait sauter les trous pour plaire au nouveau Directeur Général confortablement installé dans son statut.

Pendant la campagne électorale, Lamuka présente Félix Tshisekedi comme le traître ayant fait échouer la messe de Genève, car il devrait aller aux élections sans machines à voter. La Mercedes refusa de sauter les trous. Félix en sort victorieux, car imité par ses vieilles amitiés.

A son accession à la magistrature suprême, Lamuka voulait tout de suite conjuguer Joseph Kabila au passé avec une pointe implicite de vengeance. Le contexte ne s’y prêtant pas, Félix Tshisekedi refuse de sauter les trous, accepte l’humiliation lui imposée, patiente et Martin Fayulu lui colle tous les noms péjoratifs : pantin, proxy et consorts. Pour la seconde fois, il en sort victorieux et les noms lui collés disparaissent d’eux-mêmes sans le moindre effort d’exorcisme.

Le pantin devint dictateur, conjugua Joseph Kabila au passé et on lui attribua tous les maux d’ Israël d’un ordre démocratique convenu et appliqué à la lettre.

La loi sur l’organisation et fonctionnement de la CENI est une vieille proposition issue des rangs de Lamuka par l’entremise de Christophe Lutundula, aujourd’hui vice-premier Ministre des Affaires étrangères. On l’a débattue dans une chambre où siègent les Honorables Martin Fayulu Madidi à travers sa suppléante et Adolphe Muzito dont l’ absentéisme inquiète.

Débat démocratique, adoption suivant les us et coutumes, aucun d’eux ne pipe mot. Une fois promulguée, la dyade harmonique crie au scandale dans une chorale des mouches ponctuée des voix saccadées du Front Commun pour le Commun qui peine à effacer dans la mémoire collective les scènes macabres de 21 ans de règne comique.

A l’heure de choix de représentants des forces politiques et sociales à la CENI, le consensus devient un luxe pour les confessions religieuses. Là où le FCC et alliés passaient en force (2006,2011 et 2018), l’administration Félix Tshisekedi multiplie des mécanismes démocratiques ( commissions parlementaires et consorts) pour recoller les morceaux.

Entretemps, FCC et Lamuka refusent d’envoyer leurs représentants. Et tout cela devrait avoir une conséquence sur le calendrier du processus électoral. Comble du ridicule, Lamuka et FCC accusent Félix Tshisekedi de vouloir glisser. Donc, Félix devrait pour la troisième fois être la Mercedes qui saute les trous creusés cette fois-ci par le trio Lamuka, FCC et confessions religieuses.

Lamuka va présenter le vendredi prochain sa proposition du calendrier électoral. Enième comédie politique à l’instar des cartons rouge et jaune d’Etienne Tshisekedi Wa Mulumba en 2016.

Topdirect/Saint Yannick

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