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Impact News

En dépit des attaques dont elle est victime :
La société Kibali métamorphose le Haut-Uélé grâce aussi à la redevance minière aux ETD !

Elle est en proie à l’interne, comme à l’externe. Elle, la Société minière Kibali Gomines. D’une part, contre les vautours qui gèrent la Société Minière de Kilo-Moto, SOKIMO qui ont signé 15 partenariats avec les privés dont le seul qui a réussi est celui de Kibali Goldmines.

Curieusement, c’est le seul partenaire qu’ils attaquent dans les médias et devant les autorités politiques et judiciaires du pays. Ayant échoué devant le Tribunal de Commerce de Kinshasa/Gombe, ils ont monté quelques activistes de la société civile pour paralyser les activités à Doko Durba. Là, il y a absence de l’Etat. La société doit prendre tout en charge. Et ce, sans aucune considération pour l’image qu’envoie le pays aux autres investisseurs.

En 2009, lors de la signature de l’accord pour créer la Société Kibali Gold Mines SPRL, la cité de Doko-Durba est un village. Elle n’a une population que de 20000 personnes. Conformément aux dispositions du Code minier de 2002, les villages, les églises, les hôpitaux sont relocalisés et installés. En 2014, le premier lingot d’or est produit. Kibali poursuit la construction de ses centrales hydroélectriques et s’est sevrée petit-à-petit du carburant. La cité se métamorphose avec les activités commerciales.

La population accourt de partout. Les activités commerciales s’amplifient. Les grandes banques commerciales installent leurs agences. Les stations d’essence, les maisons sont construites en matériaux durables. Des étages montent. Kibali construit et réhabilite les écoles, les hôpitaux de l’Etat, les approvisionne en fournitures scolaires et en produits pharmaceutiques. Les routes sont construites en béton. La route qui relie Aru à la cité de Durba est non seulement entretenue par Kibali, mais aussi cette entreprise paie la taxe FONER à l’Etat congolais.


S’acquittant de toutes ses obligations à l’Etat congolais, le Gouvernement central et provincial bouffent ce qui revient aux entités territoriales décentralisées en violation des dispositions du Code minier. Les provinces à leur tour, bouffent ce qui revient aux secteurs et aux communes où sont exploités les mines.


La société civile, les journalistes spécialistes du secteur grondent. Rien n’est entendu du régime Kabila. Il a fallu que Félix-Antoine Tshisekedi arrive au pouvoir pour que ce qui revient aux ETD leur soit octroyé.
Et là, le secteur de Kibali conduit par Dieudonné Surur marque les points par des réalisations de grande envergure. Il faut juste comparer ces réalisations à celles du Gouvernement central pour trouver qu’entouré de ses conseillers dont le Chef de groupement Mandra Mandra, Dieudonné Surur aime sa communauté et a beaucoup fait dans peu de temps. Le combat de la société civile que cet argent soit versé directement aux ETD a payé aujourd’hui.

En effet, c’est depuis 2020 que les Entités Territoriales Décentralisées (ETD) du Haut-Uélé ont commencé à percevoir elles-mêmes leur quotité de 15% de la redevance minière payée par Kibali Gold Mine, ce géant minier qui opère dans ce cette partie du pays.
Grâce à cet argent partagé entre six ETD affectées par les opérations, des réalisations sont enfin visibles à la grande joie de la communauté locale.
Une délégation des journalistes conduite par Franck Fwamba, Journaliste minier et activiste de la société civile accompagnant Kibali Gold Mine et les communautés affectées par ses opérations minières, aussi Président de l’ONG RND Asbl. a fait le déplacement de Kinshasa du 18 au 26 mai 2021 pour palper du doigt ces réalisations.
Alors que la redevance minière était payée aux ETD des autres provinces, le Haut-Uélé et le Haut-Katanga sont les provinces où le partage, la perception et la gestion de la quotité 15% de la redevance minière due aux ETD ont connu de nombreuses péripéties entre les Gouvernements provinciaux et les ETD bénéficiaires, avec en toile de fond la gestion centralisée de ces fonds au niveau provincial.


C’est ainsi que des entreprises minières furent plus d’une fois saisies par les autorités provinciales afin de verser ces fonds dans des comptes bancaires ouverts et gérés par les administrations provinciales concernées. Et pourtant, la répartition est bel et bien déterminée par la loi minière : le Gouvernement Central 50% ; la Province 25% ; les ETD concernées 15% et le Fonds Minier pour les générations futures (FOMIN) 10%.
Dans toutes les provinces où il y avait des couacs, les organisations de la Société Civile et les leaders locaux se sont opposés à la demande de centraliser la gestion de la quotité revenant aux ETD.


Selon les statistiques données par l’ONG Cordaid, les opérations minières de l’entreprise sont actuellement déployées dans les Territoires de Watsa et Faradje touchant six ETD concernées par le partage de la quote-part de 15% de la redevance minière. Ce qui est confirmé par Monsieur Franck Fwamba.
Ces six ETD sont les secteurs de Kibali et de Mangbutu ainsi que les chefferies de Logo-Doka, de Mariminza, de Logo-Ogambi et Dhongo.


Suivant les statistiques d’exportation de lingots d’or de la société Kibali Goldmines, les montants générés par la redevance pour l’année 2019 étaient de l’ordre de 32 814 681,98 USD censés être répartis entre les entités bénéficiaires comme suit : Gouvernement Central 50% soit 16 407 341USD ; Province du Haut-Uélé 25% 8 203 670,48 USD ; ETD concernées 15% 4 922 202,30USD et FOMIN 10% 3 281 468,19 US.
Grace à cet argent, le Chef secteur de Kibali, Dieudonné Surur, a pu réaliser quelques ouvrages d’intérêt général à impact visible pour le développement communautaire.
Il y a lieu de citer à titre illustratif :
1° E.P. Ngilinga Mayika située dans le territoire de Watsa.
L’ancien bâtiment de cette école était construit en paille en 1920 et les élèves se mettaient à même le sol.
Avec la nouvelle école construite en brique, une centaine d’élèves occupent les six classes de la première primaire en sixième année. Ici, la gratuité n’existe pas encore, ces élèves payent chcun 4000 CDF (2 USD) par mois, un montant pas facile à payer pour ces parents.
Aussi, les classes montantes n’ont pas d’élèves et les garçons sont plus nombreux que les filles.
Bonne nouvelle tout de même, le nombre d’élèves a augmenté depuis l’acquisition de ce joli bâtiment et les élèves sont très enthousiastes.

‘’Le ministère de l’EPST devait organiser des descentes dans ces endroits reculés pour penser améliorer leurs conditions de vie et soutenir mes efforts de l’ETD avec l’argent tiré du budget de l’Etat’’, a déclaré le Chef du Secteur de Kibali, Dieudonné Surur, amplement satisfait des sacrifices consentis pour donner du sourire à ses administrés dont il est également Chef coutumier.
 
2° E.P. Atekoma dans le secteur Kibali, Territoire de Watsa.
Elle a, comme dans la précédente école, six salles de classe bien construites et il y a même tout autour un camp d’enseignants pour leur faciliter le travail.
Ici également en dehors de salles de classe, il y a un bâtiment administratif et des toilettes modernes pour filles et garçons.
 
3° Institut Gatanga
Il était construit en 2020. ‘’Nous avons les options Pédagogique, Latin-Philo, Maçonnerie, Coupe et Couture. Cette école comprend une cinquantaine d’élèves du coin’’, explique le chef de secteur

Hormis le secteur de l’éducation, les retombées de la redevance minière concernent aussi le secteur de la santé :
4° Centre de santé de Référence Durba
Il est en pleine construction et en phase de travaux de finissage. Ce bâtiment avec une capacité d’accueil de 43 lits va remplacer l’ancien centre de santé qui ne répondait pas aux normes et qui était construit par le Ministère National de la santé. Construit cette fois-ci en matériaux durables, nous y trouvons plusieurs services notamment la pédiatrie, la maternité, la médecine interne, la chirurgie, laboratoire, pharmacies.
5° La Fontaine d’eau
Cette fontaine est placée dans le site même de ce Centre de santé pour une bonne hygiène des malades et du personnel soignant.

Elle permet également à la population environnante de se procurer de l’eau potable.
La fontaine a une capacité de 10 000 litres sur une distance de 100 mètres.
Elle fonctionne avec un panneau solaire avec 7 réseaux de distribution.
6° Le Stade Surur
Construit par KGM en 2018 et inauguré en 2019, le stade Surur est situé dans le village de Kokiza.
Ce stade moderne au nom du Chef du Secteur et du chef-lieu de la chefferie dont les bonnes relations familiales avec Dr Mark Bristow ne sont un secret pour personne, possède une tribune moderne, trois parties de gradins et le vestiaire pour les joueurs et une tribune de presse.
Il est loisible d’indiquer que ce stade a été homologué par la Fédération Congolaise de Football.


Si grâce aux redevances minières, certains chefs des ETD comme Surur ont lancé des travaux de construction des infrastructures d’intérêt communautaire (écoles, hôpitaux, ponts, bornes fontaines), d’autres disent avoir engagé le processus de passation de marchés pour la réalisation des projets de développement local.
7° La fourniture en énergie électrique
De ses 43 Megawats produits avec ses centrales hydroélectriques dont Zongo 1&2, Ambarau et Anzambi, Kibali Goldmines donne 1% de son énergie électrique à SOKIMO pour redistribution et commercialisation. Cependant, personne ne paie ce courant. La population a imposé la gratuité. Et pourtant, certains hommes d’affaires utilisent cette énergie électrique à des fins d’exploitation. Kokiza, Durba et Doko sont parmi les rares des cités où l’on ne connait ni délestage, ni interruption énergie électrique.


Et si on arrête avec la manipulation de la population pour des intérêts individuels, il est possible que le rêve de Dr Mark Bristow, fils de Dieudonné Surur, comme l’a déclaré le Chef Mandra Mandra, soit transformé en réalité en faisant du Nord-Est de la RDC, la deuxième grande frontière minière après le Katanga.
JCN

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