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Impact News

En marge de la messe en mémoire de Thérèse Kapangala : Augustin Kabuya remet en cause la thèse de l’alternance pacifique opérée en RDC !

Le Secrétaire Général de l’Union pour la Démocratie et le Progès Social a participé le vendredi 22 janvier 2021 à une messe de requiem en mémoire de l’Aspirante catholique Thérèse Kapangala tuée dans l’enceinte de la Paroisse St François de Kintambo.

Cette messe a été organisée par la famille de la défunte.

À sa sortie de la paroisse, Augustin KABUYA a dit développer un sentiment de peine qui, d’après lui, remet complètement en cause la thèse de l’avènement d’une alternance pacifique en République Démocratique du Congo. ‘’Rappelez-vous, soutient-il, que la plupart de gens pensent qu’il y a eu alternance en RDC sans effusion de sang. Ce qui est tout le contraire de la réalité ! S’il y avait effectivement eu alternance pacifique, on n’allait pas déplorer des morts’’, a déclaré avec larmes aux yeux Augustin Kabuya. 

Aujourd’hui, a-t-il poursuivi, nous sommes venus honorer la mémoire de Thérèse Kapangala. ‘’C’est une réalité qui remet en cause tous les discours  que nous suivons de gauche à droite pour plaire à certains individus. Nous tous, nous sommes touchés par la perte d’une jeune fille qui nous a quittés sauvagement puisqu’il y avait une catégorie des gens qui ne voulait pas quitter le pouvoir et qui a tout fait pour protéger ses intérêts égoïstes, en violation de nos textes fondamentaux. Personne, ne peut jamais falsifier l’histoire de tout un peuple’’, a-t-il conclu.

Ce ressortissant de l’Institut Supérieur du Commerce, dont le mémoire a été dirigé par les farouches Kabilistes de l’époque, notamment le professeur Toussaint Tshilombo Send et le Révérend Mpoyi ne veut pas comprendre comment les gens continuent à déclarer que l’alternance a été pacifique alors qu’il y a eu des guerres au Kasaï, des fosses communes à Kimbembe à Lubumbashi et à Maluku à Kinshasa lorsque Joseph Kabila cherchait des voies et moyens pour rester au pouvoir. Si non, la maman de l’Editeur du Journal IMPACT NEWS ne serait pas morte, si Kabila avait quitté le pouvoir dans le respect de l’ordre constitutionnel de février 2006.

Il sied de noter que l’illustre disparue avait été tuée par les forces de l’ordre il y a trois ans sous le régime passé, alors qu’elle prenait part à une manifestation pacifique convoquée par le Comité Laïc de coordination à la même paroisse pour protester contre le 3ème mandat de Joseph Kabila.

D’après les témoins, un élément de la police s’était introduit dans ce milieu religieux et avait froidement abattu la jeune femme, laissant ainsi ses proches et sa famille en émoi. Jusqu’ici, les enquêtes ouvertes à ce sujet n’ont pas abouti à l’identification de son assassin. Le nouveau Président de la République Félix Tshisekedi a, cependant, annoncé qu’il mettra en place une justice transitionnelle pour régler ce genre des problèmes. En prenant part  à cette messe, le numéro 2 de l’UDPS, l’homme de 70% et mwana bute du Chef de l’État, marque donc l’attachement indéfectible de sa famille politique au combat pacifique et de la non-violence mené par cette brillante dame à côté de bien d’autres jeunes en date du 19 et 20 / 09 / 2016 et tant d’autres comme Rossy MUKENDI assassinés sous le régime dirigé par le sénateur à vie, le Président de la République honoraire Joseph Kabila Kabange.

Nath Tshilanda

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