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Impact News

Engager l’UDPS devant les tiers :
Du gangstérisme politique de Victor Wakwenda sur pied de violation des Statuts de l’UDPS !
L’ancien Dircab d’Etienne Tshisekedi crache sur la mémoire de son mentor !

Du gangstérisme politique dans le chef du Président de la Convention Démocratique du Parti, CDP, Monsieur Victor Wakwenda qui marche sur les statuts et le Règlement intérieur de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, parti cher au Patriarche feu Etienne Tshisekedi wa Mulumba.
Une manière de l’exposer ainsi à la honte populaire.

Des affaires qui pouvaient se traiter à l’interne sont portées sur la place publique. Ses relais, les médias proches de tous les ennemis de l’UDPS et de son Président au pouvoir dont l’intérim est assumé par Jean-Marc Kabund-A-Kabund, 1er Vice-président de l’Assemblée Nationale.


Malheureusement ses prises de position et déclarations politiques énervent l’esprit et la lettre des Statuts et Règlement intérieur de l’UDPS en ce qu’il engage le parti auprès des tiers. Et pourtant, sa mission est limitée dans le temps et dans l’espace. Son mandat n’a qu’une durée d’une année, parce qu’il est rotatif suivant les fédérations.
C’est ici que d’aucuns qualifient son comportement du banditisme politique dans la mesure où il fait de ses frustrations personnelles, une affaire ou un problème du parti. Il transporte ces frustrations sur la place publique alors que les vraies motivations, sont connues et elles sont légitimes, c’est la réclamation des postes au sein des institutions de la République. Un problème que seul le Président de la République peut résoudre suivant les compétences et qualifications de ceux qui ont combattu au sein de l’UDPS.


Composition, fonctionnement et attributions de la CDP
Toutefois, il sied de retenir que ce sont les dispositions des articles 30 à 34 déterminent la composition, le fonctionnement et les attributions de la Convention Démocratique du Parti. L’article 30 des Statuts de l’UDPS définit la Convention Démocratique du Parti comme étant ‘’un Organe de concertation’’. Ce n’est donc pas un organe d’orientation, ni des décisions. Mais, Victor Wakwenda lui a donné des missions qui ne sont pas contenues dans les Statuts.


En effet, la Convention Démocratique du Parti qui n’a plus les mêmes compétences comme du temps de Valentin Mubake dispose également des deux organes dont le Bureau et l’Assemblée plénière. Celle-ci est composée de : Députés nationaux et sénateurs, élus sur la liste du parti ; Ministres et mandataires du parti ; la Présidence du parti ; Présidents des Comités fédéraux ; Présidents des Conventions Démocratiques Fédérales ; du Président de l’Ecole du parti ; de la Présidente de la Ligue des Femmes ; du Président de la Ligue des Jeunes ; des Personnalités à raison de cinq par Province, désignées par le Président du Parti.

Ce sont ces personnalités qui composent la plénière de la CDP. C’est à l’issue d’une session que celle-ci peut délibérer. Mais Monsieur Victor Wakwena s’est constitué seul, et le Bureau, et la plénière de la CDP pour engager le parti usurpant même les fonctions de la Présidence du Parti.


Les attributions de la CDP
Les attributions de la CDP sont au nombre des 12. Elles sont reprises à l’article 31 des Statuts de l’UDPS qui stipule : ‘’Les attributions de la Conventions Démocratiques sont : recevoir le rapport de la situation générale du Parti et de son fonctionnement présenté par la Présidence du parti ; veiller à l’application des résolutions du Congrès et examiner certaines questions urgentes dans l’entre-session des Congrès ; veiller au bon fonctionnement des Organes du parti et se prononcer sur des matières non règlementées par les Statuts ; élaborer son Règlement intérieur ; élaborer son budget ; élire, et le cas échéant, démettre les membres de son Bureau composé de : un Président, un Vice-président, un Secrétaire Rapporteur et un Secrétaire Rapporteur-adjoint ; organiser en son sein les Commissions notamment la Commission Nationale de Discipline et la Commission de Médiation et d’arbitrage des Conflits dont elle fixe la composition et le fonctionnement ; prendre acte de la liste des membres de la Présidence présentée par le Président du Parti ; adopter le budget et le Règlement financier du parti présenté par le Secrétaire Général du parti ; veiller à la conformité des Décisions et Actes pris par les Organes de l’UDPS au regard des dispositions statutaires et réglementaires du Parti ; approuver les comptes annuels du parti présentés le Secrétaire Général du Parti et enfin, proposer les candidats du parti aux élections législatives, provinciales et locales sélectionnés par la Commission Electorale Permanente du Parti’’.
Son Bureau est élu et se renouvelle à chaque Session de la Convention. La Présidence du Bureau est assumée de façon rotative en fonction de la représentativité des fédérations conformément à l’alinéa 1 de l’article 35 des présents Statuts.


Cacophonie
De tout ce qui précède, il est possible de croire que Monsieur Victor Wakwenda et sa bande ont installé une cacophonie dans le but de vendre mal l’image du Président de la République et de son parti. Parce que dans tout ce qui est dit sur les attributions de la CDP, nulle part, son Président n’a reçu le mandat d’engager le parti auprès des tiers comme il le fait. Pire, il n’y a jamais eu une session de cette structure qui délibère par décision ou recommandation de manière à convoquer les médias et s’exprimer au moment où le Président de la République est attaqué, et de l’extérieur, et de l’intérieur du parti. Il aurait pu avoir son parti ou membres de celui-ci pour se reposer et réfléchir comment faire face aux joutes électorales prochaines au regard des enjeux qui en cours.


Vote
Parce que les Décisions de la CDP sont prises selon le mode de votation fixées par les articles 20 et 21 des Statuts qui indiquent le consensus, la majorité simple, la majorité absolue, la majorité qualifiée suivant la Décision de l’Assemblée plénière du Congrès.
D’où est-ce qu’alors, Monsieur Victor Wakwenda a tiré toutes les décisions qu’il communique dans les médias et réseaux sociaux pour se faire relayer par la presse de celui qui s’est affiché comme grand adversaire de Félix-Antoine Tshisekedi qui est rentré au pays grâce au changement apporté par le nouveau régime et dont les poursuites en justice ont été interrompues ? Surtout qu’il est requis, selon l’article 32 des Statuts de l’UDPS ‘’une majorité de 2/3 pour une décision portant sur les questions importantes’’.
En rapport avec ses réunions, la CDP se réunit en session ordinaire deux fois l’an, sur convocation de son Président en exercice pour une durée ne dépassant pas chacune 15 jours, le premier lundi du mois d’avril et le premier lundi du mois d’octobre. Elle se réunit en session extraordinaire à l’initiative soit du Président du Parti, soit du Bureau de la CDP, soit de 1/3 de ses membres, sur un ordre du jour précis.

Désigné par le Président nouvellement élu, qui a été investi comme candidat à la Présidentielle de 2018 qu’il a remportée, Monsieur Victor Wakwenda n’a jamais convoqué une quelconque session, ni ordinaire, ni extraordinaire alors que son mandat est largement dépassé depuis fin 2019. Il devrait être remplacé par un autre Président fédéral. Voilà pourquoi il crée des confusions de nature à porter un lourd préjudice non seulement sur l’image du parti ; mais aussi et surtout sur celle du Président de la République empêché de poursuivre son mandat à la tête de l’UDPS. Ce qui justifie le mandat spécial d’assumer l’intérim accordé à l’honorable Jean-Marc Kabund-A-Kabund dont les effets sur terrain ne sont plus à démontrer avec la révolution parlementaire organisée et réussie.


Si la bande à Wakwenda était logique, elle aurait dû attaquer ce mandat devant les cours et tribunaux au lieu de se fourvoyer dans les médias. C’est croire qu’il s’attaque à l’auteur du mandat plutôt qu’à son bénéficiaire.
Nous y reviendrons.


NF/JCN

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