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Jean-Marc Kabund vient d’être acheminé à la Prison centrale de Makala.

Après 3 audiences au Parquet général près la Cour de cassation, le président de l’Alliance pour le changement a été placé sous mandat d’arrêt provisoire, selon une source judiciaire.

Président a.i de l’UDPS avant d’en être exclu puis devenir opposant au pouvoir en place, Jean-Marc Kabund est notamment accusé d’outrage au Chef de l’État, poursuit rendue possible après la transmission d’une correspondance venue du bureau de l’Assemblée nationale autorisant des poursuites judiciaires à son encontre.

Invité à l’Assemblée nationale pour présenter ses moyens de défense avant une probable levée de ses immunités, il a refusé de répondre de répondre aux invitations de Christophe Mboso.

« Je ne saurais accompagner le Bureau de l’Assemblée nationale de la 3ème législature dans une forfaiture qui s’apparente à une messe noire déjà dite consistant à me museler et à violer de manière spectaculaire mes droits en tant qu’élu du peuple », a-t-il écrit répondant à une correspondance du président de l’Assemblée nationale.

Jean-Marc Kabund avait alors estimé que « l’Assemblée nationale (devrait) protéger les droits et libertés des députés nationaux (refuser de) statuer précipitamment sur la demande d’autorisation des poursuites et de la levée des immunités aussi longtemps que l’instruction judiciaire est en cours ».

Jean-Marc Kabund est accusé d’avoir tenu « des propos injurieux et de nature à porter atteinte à l’honneur dû aux institutions publiques et à la dignité du Chef de l’Etat avec intention de l’offenser ».

Dans son réquisitoire, le Procureur général près la Cour de cassation Victor Mumba a demandé à l’Assemblée nationale l’autorisation (d’ouvrir une) instruction à charge de ce député national.

Lundi 25 juillet, le bureau de l’Assemblée nationale l’a autorisé à ouvrir cette instruction judiciaire, « conformément aux articles 107 de la Constitution, 101 et 102 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale ».

Face à la presse, Jean-Marc Kabund avait notamment affirmé que « des centaines de millions de dollars sont placés dans des paradis fiscaux et multinationales, des espèces sonnantes quittent le pays dans des jets privés ».

Annonçant l’ouverture d’un dossier disciplinaire, « le bureau de l’Assemblée nationale (a) désapprouvé et condamné avec fermeté ces propos indignes d’un député national et constitutifs de l’infraction d’outrage au Chef de l’Etat et qui devraient interpeller les autorités judiciaires compétentes ».

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