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Kasaï oriental : chefs des travaux et assistants en grève



La décision est tombée ce mercredi 5janvier 2022, cette catégorie du corps scientifique boycotte les enseignements au Kasaï oriental.

Réunis au sein du SYNACASS, Syndicat national des chefs des travaux et assistants,ils déplorent le traitement injuste,dégradant, ignoble, éhonté leur infligé par leur employeur l’État.

Selon le chef des travaux Léon KANKU comment expliquer qu’un assistant ou un Chef des travaux touchent l’équivalent de 100$ et les chefs de travaux touchent 200$.

Ils dénoncent aussi qu’une injustice de la part du ministre de l’enseignement supérieur et universitaire qui d’une part demande au CT n’ayant pas fait le DEA de quitter le corp scientifique et d’autres n’est pas en mesure de satisfaire les conditions requises par la loi,soit l’allocation de l’équivalent de 300$ chaque moi à chaque chef de travaux pour lui permettre de mener les recherches.

Ils déplorent les propos du ministre de tutelle Mohindo NZANGI qui par ses propres mots traite les chefs des travaux et assistants d’étudiants à qui l’État donne juste quelque chose en guise de reconnaissance.

 » Nous disons qu’il s’agit d’une affirmation sans fondement légal et fausse de toute perception,par référence à l’arsenal juridique régissant le secteur » ont ‘ils déclarés.

Ils exigent de l’État,de faire preuve de justice d’équité en payant Aux assistants la moitié du traitement d’un professeur ordinaire même l’application des résolutions des états généraux, effectuer la même opération à chaque augmentation salariale faite aux professeurs, c’est-à-dire que la prime des CT et assistants ne puisse pas être fixée par référence à l’arrêté interministériel N° ESURS/CABMIN/0036/99 du 25 juin 1993, de mécaniser les 28.680 nouvelles unités et payer environ 6000 chefs des travaux à leur grade réel et accorder des bourses à tous les assistants et chefs des travaux dans le but d’assurer la relève souhaité.

Les membres SYNACASS demande l’intervention personnelle du chef de l’État,ils invitent le gouvernement à répondre à leurs désidératas et au ministre de l’ESU d’accompagner leur lutte.

Marie Jeanne Molly mupela, à mbujimayi.

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