Kinshasa bopeto: slogan creux et raté de Gentiny Ngobila avec une population inconsciente face à l’irresponsabilité des bourgmestres
Malpropres, mal entretenus, purulents, tels sont différents sites et artères de Kinshasa, la plus grande ville et capitale de la République Démocratique du Congo.
Tous les coins des rues de Kinshasa sont devenus des décharges publiques et exposent les habitants à des risques pouvant porter atteinte à leur santé.
À la 1ère rue Limete résidentiel, par exemple devant le centre hospitalier HJ se trouve un pont devenu aussi une décharge des bouteilles en plastiques et autres ordures.
Cette scène se passe aux yeux de tous, habitants, Gouverneur de la ville, bourgmestres, le Ministère de la Santé Publique quant à lui n’en pipe mot.
Cela s’en va même de l’embellissement de la capitale congolaise.
Il sied de noter que malgré le slogan de Gentiny Mbala Ngobila, Gouverneur de Kinshasa, lancé en pompe « Kin Bopeto! », se faisant accompagner du Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Thshilombo et en dépit de la nomination des nouveaux bourgmestres, la situation s’est détériorée davantage. Avec les pluies diluviennes annoncées par le service de météo, il y a crainte que Kinshasa baigne dans les maladies des mains sales comme choléra, la dysenterie,…
Et lorsque l’on analyse cette situation, à qui donc doit revenir la responsabilité de gestion de la salubrité et de l’embellissement de cette ville ?
Qui doit se mettre à faire éviter la dégradation de l’environnement ainsi que les désagréments sur l’état sanitaire des occupants de Kinshasa ? Où est passé le Gouverneur Gentiny Ngobila avec sa détermination d’assainir Kinshasa, où en est-il? Les peu de balayeurs de chaussée ont presque disparu .
Lorsque l’on jette les yeux dans le rétroviseur, quelques années en arrière dans la commune de Kintambo, pour voir Monsieur Tenge Litho Didier, bourgmestre à l’époque de cette municipalité, au four et au moulin pour garder sa commune salubre, assainie et éclairée, voire en sécurité au point où certains habitants des quartiers chics de la capitale, comme GB, Macampagne pouvaient aménager à Kintambo.
Qu’est-ce qui fait que cette démarcation entre lui et ceux qui sont chargés de cette ville ainsi que ses municipalités ? Quel fonds recevait-il que les autres n’ont pas ?
Il serait convenable de faire cas également de la commune de Limete avec à sa tête Madame Nathalie Alamba Feza qui fournit quand même des efforts avec son adjoint, Isaac Mukendi Tshishimbi pour l’enjolivement du boulevard Lumumba, bien qu’il y a plein de bouteilles en plastique sous le pont, devant l’hôpital HJ.
A en croire les résultats, Kin Bopeto, un programme que Kinshasa a annoncé depuis 2019 visant une grande opération de nettoyage pendant une période de 5ans, a fait chou blanc.
Certes, il est intervenu avec l’installation des poubelles dans les rues, il y a eu également un curage un peu régulier des caniveaux ainsi que la collecte des ordures mais qui finissent toujours par trainer dans les rues des jours et des jours et sont réintroduits avec les eaux des pluies.
Cependant, il est important de préciser que l’assainissement et l’embellissement de cette ville s’inscrivent aussi dans un contexte individuel, social et environnemental.
Pourquoi ne sentons-nous pas vraiment l’implication du Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, et du Ministère de l’Environnement et Développement Durable?
Ces questionnements et constats veulent bien évidemment réveiller la conscience de tous et permettre de fournir des pistes d’évolution afin d’améliorer la situation.
Nous y reviendrons.
𝙎𝙝𝙤𝙢𝙗𝙖 𝙎𝙝𝙖𝙠𝙤 𝙈𝙖𝙧𝙞𝙚