Il est constaté depuis quelques temps dans la Ville-Province de Kinshasa une hausse illicite du prix de transport en commun.
Cette situation semble être causée par le réajustement du prix des produits pétroliers à plusieurs reprises par le Gouvernement congolais à cause de la crise russo-ukrainienne qui n’a pas épargné l’économie du pays.
Ainsi, le prix d’un litre à la pompe a été négocié entre les pétroliers et le gouvernement tout en considérant les autres facteurs.
Pour le cas de la Ville-Province de Kinshasa, le prix de l’essence varie actuellement entre 3445 et 2855 Francs congolais par litre.
Sans attendre la décision du Gouverneur de province, les conducteurs des taxis et taxi-bus ont pris l’initiative de hausser à leur tour le prix de la course du transport en commun et ce d’une manière unilatérale. Pour eux, il est hors de question de travailler et ne pas avoir le profit, se plaignent-ils.
Les passagers aussi, quant à eux se plaignent, surtout plus à cause des démi-terrains.
La course du transport en commun est donc passée de 500 à 1000 Francs congolais, mais de manière unilatérale.
La question que tous les passagers se posent est » Pourquoi l’Hôtel de Ville et l’Association des Chauffeurs du Congo, ACCO en sigle, ne fixent pas ce prix de manière définitive au lieu de mettre la population en insécurité ?
C’est une manière de sécuriser sa population surtout avec certains conducteurs et leurs convoyeurs qui n’ont d’égards pour personne.
SSM
