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La géopolitique ayant détruit le pays : Vivement la compétence et l’honnêteté dans la gestion de la chose publique !

La fin de la         dictature du régime du Maréchal Mobutu a été marquée également par la territoriale des autochtones. Celle-ci consistait à confier la gestion des provinces, à l’époque des régions, à des originaires. Cette pratique a contribué à reculer le pays dans la mesure où elle a réveillé les démons du tribalisme dont le degré avait été sensiblement réduit avec la nomination et affectation des non originaires à la tête des provinces. Ceux-ci avaient l’obligation des résultats, d’abord envers l’autorité qui les avaient établies (le Président de la République) et ensuite envers les peuples autochtones des provinces qu’ils dirigeaient. Les sanctions pouvaient venir du fait de la mauvaise gestion constatée par le Chef de l’Etat qui les avait nommés, soit encore de la réavtion des populations du coin. Ce qui justifie des actions de grande envergure qui ont laissé des traces indélébiles par certains Gouverneurs non originaires qui ont géré des provinces qui n’étaient pas les leurs. C’est le cas de Louis-Alphonse Koyagialo dans l’ex Shaba et de Nkonde Vila dans le Grand Kivu.

C’est comme si Mobutu savait qu’il sciait l’arbre sur lequel était assise la cohésion nationale. Il pouvait facilement dire qu’après lui ce sera le déluge étant donné que lui comme la colonisation savait qu’avec la territoriale des autochtones, facilement il allait réveiller les démons de la division et du tribalisme. Sur ce point, l’on peut se rappeler de quelle manière il avait réussi à briser l’entente entre Kasaiens et Shabiens au point de provoque une épuration ethnique qui a érigé le cimetière le plus long dans le monde.

Cette territoriale des autochtones a eu comme corolaire dans le Gouvernement central du principe de la géopolitique qui consiste à établir les équilibres régionaux. Pour cette raison, il est arrivé que l’on ait pris même des incompétents et des malhonnêtes qui ont plongé dans les antivaleurs. Pire, c’est lorsque la géopolitique est appliquée dans le cadre du partage des postes entre des partis politiques où il n’existe pas un encadrement qui vise l’apprentissage des valeurs et de gestion. Et dans ces partis politiques, ce sont des patrons qui recommandent des ministres sur base de leur clientélisme ou tribalisme, les formations politiques étant réduites à de simples boutiques qui permettent à leurs patrons d’accéder au pouvoir pour leurs propres intérêts. Plus grave, c’est lorsque ces individus nommés pour établir les équilibres sont obligés de rendre compte non au peuple qu’ils sont censé servir, mais à leurs mentors ou ‘’recommandateurs’’.

Des hommes comme Egbwake, Mlle Bisangana, Monsieur Moussa Mondo ou l’actuel Vice-ministre de l’Economie ne seraient jamais des Ministres dans un Gouvernement central. Pour trouver qu’il s’agit d’une escroquerie politicienne pour satisfaire les appétits gloutons de certains politiciens, il est arrivé plusieurs fois où certaines provinces n’ont pas été représentées dans le Gouvernement central. Et pourtant, les provinces ont également des institutions provinciales qui engagent également du monde. Cette fois-là en tenant compte des territoires qui les composent.

Voilà pourquoi, il faudrait que l’on tienne compte des valeurs, de l’honnêteté et de la compétence pour permettre au pays de décoller. Des hommes compétents et honnêtes existent dans ce pays. Il suffit de laisser aux services des renseignements de bien mener leur travail de manière à présenter aux décideurs des personnes compétentes, honnêtes dotés d’une expertise de manière à avancer le pays. Certains pays ont eu même à nommer des étrangers qui étaient compétents et experts dans certains domaines. Un Editeur de plus de 60 ans a pété le plomb hier matin dans l’émission Kiosque, parce qu’il n’a réussi toute sa vie grâce à la tribu. Et ce sont des gens qui font l’apologie du tribalisme.

A IMPACT NEWS, nous privilégions la qualité, la compétence et la méritocratie et voilà pourquoi nous tenons.

La Rédaction

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