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Ministère de l’Environnement et Conservation de la nature : Claude Nyamugabo distrait, environnement en danger

Après la Seconde Guerre mondiale, le monde a connu une croissance économique exceptionnelle. Cette recherche de bien-être (collectif et individuel) n’a pas été sans conséquence sur l’environnement et les sociétés. Ce développement a ainsi un impact sur les ressources naturelles, la santé, la qualité de la vie avec les différentes formes de pollutions, etc.
Mais en 1972, un nouveau concept ou paradigme a vu le jour : le développement durable. C’est la prise de conscience générale du fait qu’il faut changer de système de production et de consommation, préserver les ressources naturelles menacées partout dans le monde et faire des efforts pour lutter contre la pauvreté. Depuis quelques années, le développement durable est un moteur pour les actions d’investissement sur les plans économique, social et environnemental. Le développement durable est donc un processus sans exclusive et de long terme. Ce nouveau paradigme voudrait que tout acte que l’on pose dans le présent soit motivé du souci des générations futures. Une responsabilité pour tous.
Depuis plusieurs décennies, la ville Province de Kinshasa tout comme les autres Provinces du pays est confrontée à un grand problème de desserte en eau potable. Etant une substance indispensable dans la vie humaine, les nécessiteux recourent à plusieurs pratiquent, y compris les forages d’eau, pourvu que ce besoin soit satisfait. Dans certains quartiers de la capitale congolaise, c’est à moins de deux cents mètres que l’on localise deux forages d’eau. Personne, y compris les autorités étatiques s’inquiète et se préoccupe des incidences environnementales que cela pourrait avoir. Trouver de l’eau c’est bien, mais les conséquences de recourir aux forages d’eau sont alarmantes dans les pays qui en on fait recours.
Impacts de la surexploitation des eaux souterraines
Théoriquement, la surexploitation des aquifères est atteinte lorsque le taux de prélèvement dépasse celui de la recharge à long terme. En pratique cependant, la surexploitation est toujours beaucoup plus liée aux conséquences des prélèvements intensifs des nappes, qu’au niveau absolu de ces dernières. Ainsi, la définition la plus appropriée pour la surexploitation est probablement qu’elle est atteinte lorsque les coûts globaux des impacts négatifs de l’exploitation des eaux souterraines dépassent les bénéfices nets de leur utilisation, bien que ces effets ne soient pas toujours faciles à prévoir et / ou à quantifier en terme monétaire. Il est également important de souligner que certains de ces effets négatifs peuvent survenir bien avant que le taux de prélèvement des eaux souterraines ne dépasse la recharge moyenne à long terme. Par conséquent, la façon dont la surexploitation est interprétée varie avec le type de système aquifère concerné, les questions essentielles étant le volume de stockage exploitable et la sensibilité des aquifères aux effets secondaires irréversibles lors d’exploitation intensive à court terme.
La réduction de la décharge de la nappe vers les sources, le débit de base des cours d’eau et des écosystèmes aquatiques, les systèmes d’eau de surface et souterraine interagissent souvent étroitement. Les eaux souterraines fournissent le débit de base de la rivière, même dans les périodes de sécheresse et fournit aux écosystèmes l’eau douce. Lorsque l’eau souterraine est pompée de façon excessive, les décharges de surface comme les sources, les débits de base et les émergences ont tendance à tarir, parfois de façon permanente, dégradant les écosystèmes tributaires des eaux souterraines et réduisant ainsi l’eau souterraine pour les communautés d’utilisateurs.
L’affaissement du sol, la subsidence est encore un autre effet particulièrement répandu du pompage excessif, avec quelques exemples notables dans un certain nombre de grandes villes en Chine, au Japon, au Mexique et aux États-Unis. L’affaissement du sol se produit lorsque des quantités excessives d’eau souterraine ont été retirées d’un aquifère poreux. En conséquence, les matériaux aquifères poreux se compactent et s’affaissent, ce qui entraîne un abaissement de la surface du sol dans la zone. L’affaissement du sol peut entraîner de nombreux problèmes tels que : les changements de l’élévation de la surface du sol ; des dommages à des structures telles que les canalisations d’eau pluviale et d’eau usées, routes, chemins de fer, canaux, digues et ponts; des dommages structurels aux bâtiments publics et privés; et des dommages aux forages. Le plus souvent, cependant, l’affaissement augmente le risque d’inondation.
L’art de diriger, et surtout à l’époque actuelle des Objectifs du Développement Durable, voudrait que les autorités se saisissent du dossier. Le Ministre de l’Environnement et Conservation de la Nature, Claude Nyamugabo devra à tout prix organiser ce secteur. La RDC a déjà assez de problèmes que personne n’ignore qui l’asphyxie. Les inondations à l’est du pays, les naufrages à l’ouest la maladie à virus Ebola au Nord. Il n’est pas question que nous puissions assister à d’autres catastrophes qui peuvent être évité. Diriger c’est prévoir dit-on.

Molende MUTEBA

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