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Impact News

Nouvelle approche de Félix Tshisekedi pour la composition du Gouvernement SAMA II :

Les ministres soumis à l’obligation des résultats !

· Les sans résultats dégagés du Gouvernement Sama II !





Le Gouvernement Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge 1 connait ses heures de la fin. Dans quelques heures, Sama 1 va céder la place à Sama 2. Les réglages de dernières minutes ont été opérés par Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui n’attend que le départ du Pape François au Sud-Soudan pour rendre public le Gouvernement qui va le conduire aux prochaines joutes électorales.

Les critères relatifs au poids politique des membres de la coalition parlementaire cède la place à celui de compétences et de la maîtrise des secteurs par les résultats probants. Les résultats récoltés depuis avril 2021 ont été placés dans la balance pour trouver qui sera reconduit ou pas.

L’objectif du Chef de l’Etat étant de se faire entourer des femmes et des hommes qui ont compris sa vision afin de consolider et pérenniser les acquis du bilan de son premier quinquennat qui s’annonce largement positif. Aussi, la réduction du train de vie des institutions.



Les moyens ayant été mis à la disposition des membres du Gouvernement, un seul critère a conduit la conviction personnelle du Chef de l’Etat: obligation des résultats.



Ce Gouvernement a eu cinq axes principaux de son action. La sécurité, l’éducation, la justice, la santé, les infrastructures et la diplomatie. Ces cinq axes avaient besoin d’un mobilisateur des recettes, un homme méticuleux pour renflouer la caisse de l’Etat. Là-dessus, l’actuel Ministre des Finances a marqué ses traces : avec les réserves en banques de plus de $ USD 4 Milliards, il a fait réaliser et dépasser les assignations budgétaires par toutes les trois régies financières. Ce qui a monté les bretelles de Jean-Michel Sama Lukonde au point de porter le budget de 2023 à plus de $ USD15 Milliards.

Un seul bémol, Nicolas Kazadi se serait fait d’ores et déjà le Dauphin de Félix-Antoine Tshisekedi dont il lorgne le fauteuil, comptant sur ses introductions dans la finance internationale. Raison pour laquelle il fait rougir les yeux à tous les autres membres du Gouvernement dont les frais de missions et d’autres lignes de crédit sont difficilement pris en charge, si non, à ses humeurs. Sa prise en charge de la famille de l’actuel Président, alors son ami, ferait de lui un homme qui se croit tout permis pour bloquer tout le monde. C’est le seul mignon péché qui pourrait l’éloigner de son portefeuille pour être poussé vers l’Economie dont il assume l’intérim pour laisser la place à Jules Alingete. Félix-Antoine Tshisekedi compterait désormais sur la peur que le prochain ex Inspecteur Général des Finances, Chef de Service, a placée dans le ventre de beaucoup de mandataires pour garder le cap laissé par Nicolas Kazadi.



Si au niveau de la sécurité, les résultats tardent à se matérialiser ou sont difficilement déchiffrables par le commun des mortels, avec l’état de siège instauré dans les deux Provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, il y a lieu de signaler que les actions menées sur le plan diplomatique ont suffisamment asphyxié l’économie du plus grand prédateur de la paix et de la sécurité dans la région des Grands Lacs. Le commerce du Rwanda de Paul Kagame fondé sur la victimisation et la vente du génocide de 1994 a été réduit en cendres par une diplomatie de vérité qui l’a éloigné de ses mentors au niveau international. Ici, Hitler du temps moderne de l’Afrique, a été désillusionné au point de le pousser au soliloque.

Quoique resté seul au front et en manque d’appui par son Ministre des Affaires étrangères, Félix-Antoine Tshisekedi aurait tout simplement trouvé mieux de se débarrasser de Christophe Lutundula dont le rôle au Parlement serait beaucoup attendu en cette période proche des élections que dans un Gouvernement où beaucoup de paramètres lui échappent. Toutefois, il est salué son coup de gueule au sujet du régime des notifications en matière d’équipements militaires. Un coup de gueule qu’il a fini par stopper lorsque la population congolaise s’est levée comme un seul homme pour s’en prendre à la France tout en demandant de mettre fin à la participation à l’Organisation Internationale de la Francophonie. Il n’est pas exclu que le fils du Maréchal, Zanga Mobutu remplace Christophe Lutundula, pour exploiter les réseaux des amis de son père dans la quête du retour de la paix totale dans l’Est. L’expertise d’un ancien diplomate du régime Kabila sera également attendue pour appuyer les efforts personnels du Chef de l’Etat dans ce Ministère qui sera fusionné avec la Coopération régionale. L’ancien Général Kabanda pourra être reconduit pour les contacts qu’il a entrepris avec le monde extérieur pour l’équipement de nos militaires et sa stratégie de recrutement dans le but de renouveler l’armée congolaise qui s’apprête à une longue guerre avec les puissances qui sont derrière le Rwanda.

En santé, les résultats seraient également signalés surtout dans la politique sanitaire mise en place pour réduire le taux de certaines épidémies qui ont toujours tendance à frapper la RDC.

Mais là où les résultats ne se discutent pas, c’est dans trois ministères. Il s’agit de la Communication et médias où Patrick Muyaya, avec l’imposition du changement du narratif et le devoir de redevabilité des membres du Gouvernement, l’ont imposé comme un ‘’gentleman du Boss’’. Il ne lui reste que la voix et le ton pour se faire entendre. Sa tendance à ignorer le PALU au profit du parti de son beau-père pourra fragiliser ses chances auprès du Chef de l’Etat qui du reste, le porte comme un vrai lieutenant du Quinquennat.



Aussi, le redressement des entreprises du Portefeuille qui a produit les effets avec la voie vers la viabilisation de celles qui étaient devenues des canards boiteux concourt à la reconduction de la Princesse Adèle Kayinda, en dépit de la guerre dont elle est victime de la part du Chef de son regroupement politique, Modeste Bahati. Avec sa notoriété, la dextérité qui caractérise sa gestion qui a fait d’elle parmi les très proches du Chef de l’Etat, elle serait attendue pour parachever ce qu’elle a commencé.

Enfin, c’est la Vision Phare du Programme quinquennal du Chef de l’Etat, la gratuité de l’enseignement primaire qui s’affiche avec des chiffres. Là-dessus, Tony Mwaba Kazadi semble avoir séduit son frère. Mwaba a réussi d’abord à circonscrire le cadre d’application de la gratuité de l’enseignement conformément aux dispositions constitutionnelles qui la fixe à l’école primaire. Sa communication a élagué de la bouche de plusieurs la confusion entretenue autour de la gratuité de ‘’l’enseignement de base’’, concept créé et entretenu par Willy Bakonga pour faire gripper la machine de la gratuité avec beaucoup d’agents et d’établissements publics fictifs.



C’est avec fierté que le Président Félix-Antoine Tshisekedi peut aborder cette question avec le nombre des enseignants payés qui a considérablement augmenté. Il est en effet passé de 410.254 en 2018 à 676.454 en 2022, soit une augmentation de 65% et leur enveloppe salariale est ainsi passée de 70.154.552.544, 00FC en 2018 à 233.492.758, 00FC en 2022, soit une augmentation de 233% ; tandis que les effectifs des élèves sont passés de 16.809.413 en 2018 à 22.282.278 en 2022, soit plus de cinq millions d’enfants qui ont retrouvé le chemin de l’école ;

Cette augmentation exponentielle des élèves a fait passer le nombre d’écoles de 41.739 en 2019 à 64.889 en 2022 soit un accroissement de 55% ;

Dans le souci d’améliorer la gouvernance du système éducatif national, le Gouvernement de la République a procédé à la révision de la Convention de gestion des écoles nationales de 1977. C’est ainsi que le 30 octobre 2022 dans la ville de Matadi, 45 ans après l’ancienne Convention, une nouvelle Convention de gestion des établissements d’enseignement maternel, primaire et secondaire a été signée entre l’Etat congolais et les Confessions religieuses.

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