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Plagiat, copier-coller et paresse : Nouveaux démons de la presse congolaise

Facilité, plagiat, du copier-coller, paresse : de véritables démons qui gangrènent la presse de la RDC. A la base, les réseaux sociaux. A l’aide de son smartphone, le journaliste ne cherche plus l’information. Il l’attend sur le petit écran de son téléphone. Les Chargés de communication de différents services l’ont ainsi compris. Ils pondent les dépêches, les partagent dans les réseaux sociaux où les puisent les journalistes pour les publier dans leurs médias respectifs. Curieusement, ces dépêches sont reproduites telles quelles. Sans aucune démarcation au point de lire le même français partout, les mêmes coquilles…

Pire, aux différents propos des responsables publics, certains journalistes de renom, attendent les preuves dans les réseaux sociaux.

C’est dans les groupes whatsapp que chaque journaliste s’abreuve. Sans aucun effort, ni pour aller à la source, ni croiser les sons de cloche. Aucune initiative de mener les enquêtes. L’on ne se limite qu’au partage d’une même information ou publication dans différentes plateformes.

Là aussi, c’est du copier-coller. Personne ne se gêne de ne pas citer la source. On copie la publication, la partage pour attendre les commentaires. Le journaliste ne cherche même pas à vérifier l’authenticité de l’information qu’il partage.

C’est ici que les laboratoires des groupes armés, le Rwanda et l’Ouganda ont réussi à imposer la psychose dans la société congolaise qui est friande des fakenews. Ces laboratoires prennent les images d’autres pays et les font passer comme si elles s’étaient déroulées sur le sol congolais. Kagame et Museveni ont été rendus puissants et les sextapes des produits les plus consommés des Congolais.

Personne n’imagine ce que peut produire une fausse information sur la construction de la conscience nationale. Un enseignant de l’Institut Facultaire des Sciences de la Communication et de l’Information, Directeur de Publication d’un périodique paraissant à Kinshasa s’est toujours plaint que certaines de ses publications sont copiées par une Journaliste qui ne se donne jamais la peine de citer son nom comme source. La malhonnêteté intellectuelle est devenue une valeur que ces anciens vendent aux nouvelles générations. Si rien n’est fait par le Ministère en charge de la Communication, ni par le régulateur ou l’autorégulateur, la presse congolaise s’enlise sans nous y rendre compte.

JCN

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