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RDC : « La libre Belgique a raté une occasion de se taire » (Tribune de Thierry Monsenepwo)





Ce médias belge semble avoir perdu tout sens d’objectivité depuis peu…. et prend l’allure d’un média au service des ennemis de la RD Congo.

Son article du vendredi 05 novembre 2021 dernier, au sujet d’une prétendue dérive autoritaire attribuée au Président congolais, son Excellence Felix-Antoine Tshisekedi, est, sans conteste, tinté de nombreuses vicissitudes qui ne sauraient passer sous silence.

Avant de rencontrer les hérésies liées au fond de ces accusations mensongères et fallacieuses, il y a lieu de fustiger l’intitulé dudit article, une pilule très amère à cause de sa dose dolosive. En effet, en écrivant dès les frontispices de son annonce, « Félix Tshisekedi ou la chronique d’une dérive autoritaire annoncée », ce média colle au garant de la Nation congolaise une fausse étiquette qui ne corrobore pas avec la personne de ce dernier.

Accuser Tshisekedi de dictateur serait, à mon sens, ne pas connaître la portée, encore moins le contenu de ce qualificatif. Les encouragements qu’il reçoit partout où il passe vont dans le sens de lui reconnaître les efforts de ramener l’Etat congolais sur les rails. Qui plus est, les avancées notables dans le domaine des droits fondamentaux et libertés publiques constituent une preuve éloquente d’un leader qui veut imprimer la donne démocratique dans sa gouvernance.

S’il me faut rester dans le contexte de ce texte, la dictature dont question résulte du fait que le Chef de l’Etat aurait tort, dans l’entendement de ce média, d’investir Mr Kadima en qualité de président de la CENI, faute de consensus au sein des confessions religieuses. Un tel argumentaire contraste avec la logique démocratique qui a été scrupuleusement observée dans le choix de Mr Kadima.

Qui dit démocratie dit respect des textes. Les confessions religieuses sont régies par une charte qui indique qu’à défaut du consensus, les décisions sont prises au moyen de l’expression du suffrage, lieux du vote. Dès l’instant où cette approche fut celle entreprise, il n’y a aucune raison de jeter l’opprobre sur la personne du Chef de l’Etat qui, en l’espèce, se trouve dans la situation d’une « compétence liée ».

La loi, en l’occurrence celle portant organisation et fonctionnement de la CENI, lui impose les conditions dans lesquelles il doit prendre sa décision. Le vote des confessions religieuses ayant été homologué par l’Assemblée Nationale qui, du reste, a pris soin par la diligence de son président, de se rassurer de la fiabilité et de la rationalité de la démarche des hommes de l’église, le Chef de l’Etat ne pouvait nullement s’exonérer de cette obligation légale. Toute abstention de sa part constituerait alors une violation de la loi. Il s’ensuit donc que c’est plutôt le refus d’investir Monsieur Kadima qui serait vu comme une dérive dictatoriale et non le contraire.

Un autre point nébuleux sur lequel se fonde ce média afin de tirer la conclusion d’une dérive dictatoriale est, d’après ses propos, le fait pour le Chef de l’Etat de convier députés et sénateurs à l’aéroport en vue de son accueil. Il s’agit, encore une fois de plus d’une conclusion hâtive, tirée en méconnaissance flagrante du fonctionnement réel du système démocratique avec en toile de fond la notion du « fait majoritaire ».

De toute évidence, la coïncidence des majorités parlementaire et présidentielle fait que la majorité au pouvoir dispose d’une large liberté de s’autodéterminer tant dans ses stratégies politiques que dans sa vision quant à la gestion de la chose publique. Il n’y a pas eu une annonce officielle exigeant les députés et les sénateurs à se rendre à l’aéroport. Plutôt, c’est la stratégie de la majorité au pouvoir qui, au vu du contexte politique actuel, apporte son soutien indéfectible à son leader. Encore une fois de plus, ce n’est ni plus ni moins une nette expression de la démocratie.

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