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RDC: Le réseau genre et droits des femmes GEDROFE en atelier sur la revue documentaire sur les lois sur les violences sexuelles basées sur le genre



Le Réseau Genre et Droits des Femmes GEDROFE a organisé un atelier sur la revue documentaire sur les lois sur les violences sexuelles basées sur le genre ce mercredi 30 Mars 2022, dans la salle Kahuzi Biega de l’immeuble de la territoire dans la commune de Lingwala.

Au total, 45 participants de différentes structures ont réfléchi sur les lois portant violences sexuelles basées sur le genre.

Participants de l’atelier sur le VBS



Chargée de programme du GEDROFE, Madame Natalie Yoka estime qu’il y a lieu de penser comment revisiter la loi portant violences sexuelles faites à la femme.

 » Il y a lieu que nous ressortons les aspects liés à cette loi, pour permettre aux auxiliaires de la justice, aux officiers de police judiciaire et aux officiers du ministère publics de bien définir les infractions lorsque les plaintes sont déposées par les femmes victimes des violences basées sur le genre », déclare t-elle.

« On ne peut pas définir le coup que l’homme donne à sa femme dans la chambre lors d’une dispute conjugale, pour faire taire la femme, aux coups et blessures volontaires ? par exemple, mais le législateur congolais n’a pas du tout défini cette infraction, voilà pourquoi les OPJ, et OMP ont difficulté de définir cette infraction », explique maître Willy Mukangala, formateur de cette thématique.


Pour Dody Tsilonda de la fondation Shaloupe, cette formation tombe à point nommé pour ce mois de mars dédié à la femme. Elle dit être fière de voir les recommandations, propositions, défis et stratégies entre prises en compte.

Madame Delphine Assumani de l’institut pour handicap veut quant à lui, voir cette modification de loi tenir compte des personnes vivants avec handicap puisque dans la plupart des lois, ce contexte est négligé.  » Nous proposons qu’il y ait la vulgarisation de ces lois être aussi fait en langue de signe, en écriture mbrain car les personnes vivantes avec handicapes éprouvent des difficultés pour porter plainte, de se faire entendre par les OPJ ET OMP, qui définissent les infractions mais ne nous comprennent pas« .

Il est à noter que cet atelier scientifique a été appuyé par Trocaire.

M Katshita

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