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Impact News

Secteur socio-économique : L’impunité instaurée par Kabila continue!
L’Etat congolais laxiste vis-à-vis des fossoyeurs et bradeurs du patrimoine national !Vivement le réquibrage et l’harmonisation !

L’Etat congolais est très laxiste vis-à-vis des fossoyeurs et bradeurs de son patrimoine. Il les laisse libres et pas de poursuites au point d’engager de grands et graves manques à gagner qui pèsent sur le social de la population. Et le tout tombe sur la tête du Président de la République dans un pays où les autres dirigeants s’érigent en irresponsables.

En effet, selon une étude menée par la Rédaction du Journal IMPACT NEWS, l’on est tombé sur la conclusion selon laquelle l’administration en matière économique est très faible et favorise le nivellement des recettes publiques.

En tout cas, les gestionnaires du secteur des mines et du portefeuille sous Joseph Kabila ont bradé le patrimoine de l’Etat. Ils se sont transformés depuis feu Augustin Katumba en actionnaires. Ils ont profité surtout avec le processus de transformation des entreprises du portefeuille sous Mabunda pour non seulement créer de petites sociétés offshores, placées dans des paradis fiscaux où ils tirent de grosses dividendes en retour avec certains étrangers. Ce sont ces entreprises qui ont signé des contrats de partenariat avec différentes entreprises publiques ou établissements et services publics du Portefeuille de l’Etat congolais. D’une manière générale tous ces contrats sont signés en défaveur, et des agents et cadres de ces entreprises, et du trésor public qui est saigné à blanc. Il faut parcourir ces contrats de partenariat signés avec la Direction Générale des Douanes et accises (DGDA), l’Office Congolais de Contrôle (OCC), DGI…, pour ne citer que ces services pour réaliser combien le trésor public a été saigné à blanc par ces anciens dignitaires.


Scandale
Plus grave, c’est dans le secteur minier où l’on observe de très graves scandales surtout avec les entreprises du portefeuille telles que SODIMICO, GECAMINES, SOKIMO, MIBA, SOMIKIN, etc.,
Là, c’est pire. Les anciens ministres et mandataires de ces entreprises ont préféré traiter avec des majors et des individus. Chaque ancien Ministre ou mandataire est détenteur aujourd’hui de plusieurs permis d’exploitation ou de recherche. Certains ne sont même pas encore exploités. Ces individus se permettent à leur tour de vendre ces titres miniers à certains majors ou certaines personnes riches qui les ont revendus sur le marché international à des prix beaucoup plus exorbitants. C’est ici que l’on souligne l’impunité consacrée par Joseph Kabila et ses différents Gouvernements où tout a été bradé sans pitié.


Laxisme
Ce qui choque, est que tous ceux qui ont bradé le patrimoine de l’Etat sont vivants en dehors de Katumba Mwanke et de quelques autres mandataires dont Willy Bafoa de SOKIMO. Les Gouverneurs de ces provinces, les ministres du Portefeuille, ainsi que ceux des Mines sont tous vivants. Mais la justice ne les attaque pas. Cependant, c’est l’Etat congolais qui continue à perdre des procès devant les tribunaux et les chambres d’arbitrage au niveau tant national qu’international. Il y a une sorte d’irresponsabilité dans le chef de ceux qui ont posé les actes et qui continuent à jouir des avantages de l’Etat congolais. Et il s’observe un laxisme patent dans le chef de l’appareil judiciaire. Il a fallu qu’Alingeti Jules donne de l’importance à l’Inspection Générale des Finances pour que les mandataires tremblent et qu’il y ait l’embellie des recettes de l’Etat.


Il n’existe pas une seule entreprise où ils n’ont pas d’intérêt.
Et pourtant, pour le Social de la population, Tshisekedi a besoin de USD $ 10 Milliards
Pour s’occuper avec impact visible sur terrain, Félix-Antoine Tshisekedi a besoin de USD $ 10 Milliards. Il ne saura les mobiliser que par la bonne canalisation des recettes de l’Etat et par l’harmonisation et le rééquilibrage des contrats signés avec différentes entreprises où les anciens Ministres et mandataires continuent à toucher des dividendes.
Sans cela, l’on risque de n’avoir que de vœux pieux sans moyens de les réaliser.


Pistes
Pour y parvenir, il faut aligner la quote-part de l’Etat dans ces entreprises au niveau international à l’instar du Chili qui est à 25%. Les pas-de-porte des multinationales devraient être payés non sur base du volume des réserves, mais plutôt sur les chiffres déclarés en bourse. Parce que très souvent les multinationales minimisent les réserves pour augmenter leurs investissements sur base de quoi, elles paient les pas-de-porte.

Cela ne peut être possible non en rapport avec la révision des contrats miniers, mais à travers trois procédés : harmonisation, rééquilibrage et révisitation.

Il faudrait aussi augmenter l’impôt sur le bénéfice professionnel des sociétés à 5% ; supprimer la taxe sur les concentrés que bouffent les Gouverneurs et revoir les performances des entreprises tel que le font Kibali Goldmines, KCC et TFM. L’on devra aussi tenir comptes des dérivés des minerais principaux dont le cuivre, le cobalt, l’or. Tous les minerais ont des dérivés, c’est-à-dire des minerais associés. Dans le cuivre l’on y trouve un pourcentage de l’Uranium, de cobalt de manganèse, etc. La coopération avec les Etats étrangers par où passent les minerais parait indispensable pour réussir ce pari.


Diplomatie
A ce sujet, il faut privilégier la négociation autour d’une table avec tous les investisseurs, jouant ainsi sur le risque réputationnel qu’ils courent dans les différentes bourses au monde. Sur ce, engager un Cabinet international qui va organiser cette table-ronde avec le Gouvernement congolais. Et là, éviter coûte que coûte de traiter avec les investisseurs en particulier, de peur qu’ils trainent l’Etat congolais devant la justice.

L’harmonisation de ces contrats devrait être privilégiée par rapport à la révision ou révisitation qui peut conduire les investisseurs à aller devant les chambres d’arbitrage.
D’ors et déjà, le Chef de l’Etat a engagé ces discussions avec la Chine dont le Président est d’accord pour harmoniser les contrats signés par les entreprises d’origine chinoise avec l’Etat congolais sous Joseph Kabila.

Cette même démarche peut également concerner tous les pays d’origine des investisseurs pour éviter que les multinationales ne créent de nouvelles guerres.


La maffia dans le secteur aurifère
La maffia dans le secteur aurifère est très scandaleuse.
En effet, selon le rapport de Transparency International, 30 Tonnes d’or finissent à Dubaï via Rwanda, Ouganda ou Burundi. Il a été érigé à toutes les frontières de ces trois pays des raffineries de l’or qui ne vient que de la RDC.


Pendant que les ressortissants dans l’Est de la RDC, particulièrement opérateurs politiques et économiques crient à la haine contre le Rwanda pour son hégémonie sur la RDC, ce sont eux qui organisent cette maffia en vendant de l’or à ces trois pays qui ont changé leur fusil d’épaule en cherchant par la paix ce qu’ils gagnaient par la guerre dans les années passées.
Et là, les artisanaux miniers sont préfinancés d’une manière générale par les opérateurs miniers nationaux et étrangers basés dans les pays de l’Est de la RDC.

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