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Services congolais d’intelligence :Entre résignation et ras-le-bol !

Les bruits qui émanent des services d’intelligence de la RDC ne sont pas reluisants. Une sorte de méfiance se serait installée au point de pousser les uns à la résignation et les autres au ras-le-bol.

Cette attitude serait la conséquence logique du brassage opéré au sein des services d’intelligence congolais où les Rwandais et les Congolais de de souche de tous les anciens mouvements armés ne savent plus se faire confiance mutuellement. La suspicion aurait élu domicile à tous les niveaux. S’il faut ajouter la culture d’empoisonnement importé ou-frontières orientales qui se confond facilement au COVID-19, il y a crainte que les services d’intelligence ne servent qu’à des accusations, calomnies et trahisons des uns des autres sans un apport en cette période de turbulences de toutes sortes.   

Depuis son recrutement au sein de ces services, renseigne une source, l’actuel Administrateur Directeur de l’Agence Nationale des Renseignements n’a évolué que dans la Direction de la Sécurité Extérieure. Quoique Généraliste aguerri dans ces services, il lui manque un bras, celui de la Sécurité Intérieure qui serait aux mains non expertes au nom des ramifications ethniques avec la Haute Hiérarchie. Ce qui décourage les mains expertes qui se sentent étouffées dans la mesure où certaines seraient beaucoup plus aguerries et plus gradées que la direction de la Sécurité.

Et pourtant, les renseignements sont la pièce maitresse dans le développement d’un pays. Ce sont eux qui ont toutes les fiches nécessaires à l’identification de l’expertise dans tel ou tel autre domaine, surtout en cette période des turbulences politiques.

Les anciens du temps du Maréchal Mobutu qui ont bénéficié de plusieurs formations en la matière en Israël et dans l’Occident, se sont sentis muselés pendant la période du règne de l’AFDL jusqu’à ce jour. Alors qu’ils pensaient se retrouver et offrir le meilleur d’eux- mêmes à la Nation, semblent s’être résolus à la résignation pour laisser les zélés se livrer dans l’expectative.

Or, la situation que présente l’Est de la RDC aujourd’hui, requiert un engagement citoyen et patriotique dans le chef de nos serviteurs au sein des services des renseignements militaires que civils. C’est comme si l’on a abandonné nos frères et sœurs de l’Est, alors qu’il existe des experts qui maîtrisent mieux cette partie du pays et qui peuvent être écouté.

Voilà pourquoi, les voix se lèvent dans ces milieux pour que l’actuel AG puisse battre les troupes en revue.

L’insécurité dans l’Etat de la RDC exige que celui qui a la Sécurité intérieure entre ses mains, aient suffisamment de l’historicité, de la spécificité et caractéristiques des groupes armés, nés pour des revendications identitaires et qui ont fini par se muer en mouvements lucratifs. Le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi, les ont infiltrés que l’on ne sait pas comment les distinguer véritablement de nos May May.

A ce propos, une étude approfondie devrait être menée par les experts en mettant en place des équipes multidisciplinaires pour offrir la paix à nos frères et sœurs de l’Est. Les renseignements sont une substance, une denrée rare. Un rendez-vous du donner et non du recevoir. Beaucoup se résignent, parce qu’il y a une praxie qu’il faut respecter : ‘’Si on perd intellectuellement, on gagne matériellement et vice-versa’’. La Direction de la Sécurité Intérieure devrait revenir à quelqu’un de beaucoup plus aguerri et affranchi.

JCN

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