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Tony Mwaba, le sauveur de la gratuité !



Matérialisée au mois d’août 2019, la gratuité de l’enseignement de base a aidé plus de 4 millions d’enfants à retrouver le chemin de l’école. Dans l’article 43 de la Constitution congolaise, le législateur a estimé que tous les enfants devraient avoir accès à l’éducation de base, gage notamment du développement intégral du pays. Selon lui, il est d’avis que l’instruction est la clé de l’essor d’un pays. Et que pour faire face aux grands défis qui guettent le pays, tout le monde devait avoir les fondamentaux. D’où la gratuité de l’éducation de base.

Malheureusement, cette disposition n’a pas été bien comprise par plusieurs. A l’annonce de l’effectivité de cette disposition constitutionnelle, les gens l’ont confondue. Parler de l’éducation de base c’est considéré les classes de 1er en 6 ème primaire.

Les gens qui vivaient sous les dots des parents et ceux qui ne juraient que sur l’échec du mandat de Félix Tshisekedi ont multiplié des stratégies pour que la gratuité de l’éducation de base soit un échec. Ils ont créé des confusions dans la tête des gens, dans le seul but de saboter le chantier qui tient à cœur le Chef de l’État. Les jours ont passé, les autorités également.

Remplaçant Willy Bakonga, le Professeur Tony Mwaba, le lanceur d’alerte est venu pour mettre de l’ordre dans ce sous secteur de l’éducation. Ses prouesses ne sont pas à démontrer.

C’est lui qui a bouché tous les trous qui faisaient fuiter de l’argent au profit d’une poignée d’individus. Il a assaini le sous secteur en majorant les frais de fonctionnement des écoles et bureaux gestionnaires, en payant toutes les nouvelles unités de la maternelle et en actionnant la retraite des enseignants à l’âge du repos Professionnel. Tout ça, sans l’appuie d’un partenaire ou l’ajout de l’enveloppe de l’EPST. Mais plutôt avec les reliques que les véreux « ventriotes » utilisaient dans leur clic pour se faire une santé financière et construire dans toutes les communes de Kinshasa.

Au lieu de s’en servir pour ses propres fins comme ses prédécesseurs, le Ministre Tony Mwaba s’est résolu, en homme intègre, d’orienter ces sommes colossales pour l’intérêt communautaire.

Face aux mouvements des grèves, il a usé de tous les moyens mis à sa disposition pour satisfaire les attentes des enseignants et de surcroît, permettre aux enfants de bien étudier. C’est pour cela qu’il réouvre les pourparlers entre l’État congolais et les syndicats.
A Mbuela Lodge, les pourparlers continuent.

Tony Mwaba éclaire l’opinion

Face à la confusion sur le champ d’application de la gratuité de l’enseignement de base, le Ministre Tony Mwaba s’est résolu d’éclairer l’opinion. Pour lui, et justement ce qui est de droit, la gratuité de l’enseignement, à ce jour, ne considère pas les classes de la maternelle et celles de 7 ème et 8 ème. À ce jour, ce sont les six classes du primaire qui sont concernées.
Donc, les écoles publiques faisant fonctionner les classes de maternelle et secondaire, parce que non prises en charge par la gratuité et tous les avantages qui suivent, sont autorisées de faire payer certains frais les permettant de bien fonctionner.

Craignant les abus, et comme la tradition l’oblige, dans sa note circulaire du 1er novembre dernier, le Ministre a demandé aux Gouverneurs de toutes les 26 provinces de fixer les frais de fonctionnement des écoles concernées.

Mbutamuntu salue l’action salvatrice de Mwaba

Au niveau de la ville province de Kinshasa, le Gouverneur Ngobila a pris un arrêté statuant sur ces frais. Il a fixé le minima et le maxima applicable selon les catégories des écoles.

Une décision salvatrice car permettant à ce que les élèves des écoles publiques reprennent les cours comme leurs congénères des écoles privées.

« Je salue l’action salvatrice du Ministre national de l’Epst, le Professeur Tony Mwaba, qui vient de sauver le processus de la gratuité initié par le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo« , dit Charles Mbutamutu Ministre provincial près du Gouverneur.

En effet, Charles Mbutamuntu a précisé, selon les orientations du ministre national de tutelle, vendredi 12 novembre, au cours d’une réunion tenue en son cabinet avec les délégués des écoles catholiques et autres, que les écoles maternelles et secondaires ne sont pas concernées par la gratuité.

Ainsi, Tony Mwaba permet au Gouvernement de la République d’orienter ses efforts vers l’amélioration des conditions de travail et de fonctionnement des écoles primaires. Ce qui donnera lieu de rationaliser la gratuité au primaire.

Mettre fin à l’hypocrisie

En outre, cette précision permettra, selon Charles Mbutamuntu, de mettre fin à l’hypocrisie et aux pratiques frauduleuses de certaines écoles qui demandaient de l’argent aux parents en cachette, impliquant même les enfants dans leur magouilles.

L’enseignant du secondaire sera à mesure de bien encadrer les enfants. Et ce, en attendant la concrétisation des efforts du Gouvernement pour la prise en charge total du système éducatif.

Si Tony Mwaba était là dès le départ…

Charles Mbutamuntu a conclu son adresse en declarant que « si Tony Mwaba était là dès le départ, la gratuité aurait été mise en œuvre efficacement. Rien n’est perdu car on repart sur de bonnes bases. Plus de confusion donc et d’hypocrisie. Mettons-nous au travail pour l’intérêt de nos enfants et de la nation ».

Si Tony Mwaba était là depuis, on aurait déjà trouvé solution au problème du non paiement de Nouvelles Unités. Vu les prouesses enregistrées par lui durant les 5 premiers mois de sa gestion, on peut se convaincre d’un grand changement avec lui à la fin du premier mandat de Félix-Antoine Tshisekedi.

MUTEBA Katshita

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