L’Inspection générale de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) a annoncé une réforme majeure : dès la session de 2026, les finalistes de l’Examen d’État passeront une épreuve orale d’anglais.

Dans une correspondance adressée aux inspecteurs principaux provinciaux, l’Inspecteur général chef de corps, Hubert Kimbonza Sefu, a instruit les responsables éducatifs de prendre toutes les dispositions nécessaires pour l’introduction de cette nouvelle épreuve.

Un choix pour renforcer la compétitivité

Cette décision, explique-t-il, découle du souci de rendre les élèves congolais plus compétitifs dans un monde où l’anglais s’impose comme langue de communication universelle.

« L’anglais prend de plus en plus d’ampleur dans les affaires, les sciences et la technologie. Sa maîtrise offrira à nos apprenants un avantage dans la recherche et le monde du travail », écrit-il.

Une mesure conforme à la Loi-cadre sur l’éducation

La réforme s’appuie sur la Loi-cadre n°14/004 du 11 février 2014, qui vise à former des élites capables de contribuer à un développement harmonieux et durable du pays.

Des instructions précises pour sa mise en œuvre

L’Inspecteur général a également précisé les modalités pratiques pour cette innovation :

• création des jurys d’anglais à l’instar de ceux de français, avec la même pondération ;
• organisation simultanée des oraux d’anglais et de français ;
• respect de la répartition des points prévue dans le programme E.32 ;
• présentation des résultats selon le modèle E80 annexé à la note.

Une réforme qui marque une nouvelle étape

L’introduction de l’oral d’anglais à l’Examen d’État symbolise la volonté d’adapter le système éducatif congolais aux exigences du monde moderne, où la maîtrise de l’anglais constitue un véritable levier d’opportunité professionnelle et académique.

Joador