A l’Assemblée nationale, la politique s’est transformée en marché noir. Ce jeudi, plusieurs députés réclament 6 000 dollars chacun — six “kilos” pour voter Aimé Boji.
Un kilo, c’est 1 000 dollars.
Six kilos, c’est le prix d’une conscience.
Et à 500 députés, l’addition grimpe à trois millions de dollars (3.000 000).
Trois millions pour acheter des voix. Trois millions pour piétiner la démocratie.
Un député, la voix basse et le regard fuyant, lâche cette phrase terrible :
Celui qui ne donne rien n’aura rien. C’est la règle du jeu.
Pendant que le peuple survit avec un dollar par jour, certains élus marchandent leur vote comme une marchandise. Le mot “kilo” est devenu le symbole d’une politique sans âme, où la conviction se mesure en billets verts.
Le Congo ne peut pas continuer ainsi.
Un pays ne se construit pas avec des “kilos”, mais avec de la conscience.
DIKA