Gestion des fonds FRIVAO : le ministre Guillaume Ngefa présente ses conclusions au Sénat

La commission Économie et Finances du Sénat a auditionné, ce lundi 17 novembre 2025, le ministre d’État, ministre de la Justice et garde des Sceaux, Guillaume Ngefa. Cette rencontre était consacrée au Fonds spécial de réparation et d’indemnisation des victimes des activités illicites de l’Ouganda en RDC (FRIVAO).

Présentation des conclusions de la mission à Kisangani

Selon la dépêche émise par la cellule de communication du ministère de la Justice, Guillaume Ngefa a présenté les conclusions de sa récente mission d’inspection menée à Kisangani.

Cette mission avait pour objectif d’évaluer la gestion des fonds FRIVAO, un dossier qui, selon le ministre d’État, a été entaché de dysfonctionnements graves.

Constats du ministre :

  • Une gestion défaillante,
  • Une gestion injuste,
  • Des frustrations profondes au sein de la population de l’ancienne Province Orientale, en particulier parmi les victimes concernées.

Trois principes fondateurs pour une nouvelle gestion

Face aux irrégularités relevées, Guillaume Ngefa a annoncé une réorientation de la gestion du FRIVAO autour de trois principes essentiels :

  • Transparence,
  • Crédibilité,
  • Traçabilité.

Selon le ministre d’État, l’application stricte de ces principes vise à garantir une gestion rigoureuse, équitable et dépourvue de toute partialité, afin de restaurer la confiance des bénéficiaires.

Questions des sénateurs et échanges techniques

Toujours d’après la même source, les membres de la commission Économie et Finances ont adressé au ministre une série de questions portant sur :

  • les aspects juridiques,
  • les aspects administratifs,
  • et les aspects opérationnels liés au dossier FRIVAO.

Ces échanges ont permis d’approfondir la compréhension des mécanismes en place et des difficultés rencontrées.

Prochaines étapes : dépôt d’un rapport détaillé

Au terme de la séance, le président de la commission Écofin a annoncé que le ministre d’État devra soumettre, dans un délai de 48 heures, des rapports détaillés reprenant l’ensemble des éléments discutés.

Cette exigence s’inscrit dans le respect des dispositions du règlement intérieur de la commission.

DIKA