Le Gouvernement congolais a décrété depuis mercredi 19 novembre, la vérification jumelée des permis de conduire et du paiement de contrôle technique des véhicules. Près de 500 policiers seraient commis à la tâche. Ce jeudi sur l’avenue des hiilleries, l’on observe sur cet axe, des éléments de la Police de Circulation Routière —PNC—, minis des appareils électroniques de vérification des faux et vrais permis de conduire.
Lent dans le traitement des éléments identitaires contenus dans la pièce, cet appareil électronique qui dépend du réseau avec une autonomie varie selon du volume du travail, consiste à distinguer le vrai du faux.
« C’est un appareil dont son mode de fonctionnement est pareil à une appareil téléphonique. Il dépend du réseau, et son autonomie dépend également du volume de travail. Un vrai permis laisse lire tous les libellés se trouvant sur le permis et la photo du propriétaire apparaît sur l’écran, contrairement au faux permis qui ne lit pas, » a fait savoir un officier de la Police (PCR) sous l’anonymat, commis au contrôle. Il a également souligné que « Tous les faux permis sont retirés en circulation et les détenteurs sont interpellés et obligés de dénicher le réseau, » a-t-il rappelé les instructions de sa hiérarchie.
Interpellés pour absence des documents relatifs au contrôle technique et à la détention du permis de conduire, certains chauffeurs affirment n’avoir pas été informés du paiement de contrôle technique.
« Je suis sorti avec mon nouveau permis de conduire, je ne savais pas qu’au-delà de la vérification du permis de conduire, le paiement de contrôle technique était aussi proclamé »; « J’ai déjà rempli toutes les formalités y compris le paiement de contrôle technique, c’est le samedi qu’on m’avait dit de revenir au centre pour prendre le document, » ont souligné deux chauffeurs interpellés.
L’opération de vérification du permis de conduire et le paiement du contrôle technique qui apparaissent à ce stade comme une démarche administrative qui consiste à promouvoir la rentabilité dans la mobilisation des recettes économiques, est perçue par contre, par certains acteurs notamment les chauffeurs, comme un geste sans intérêt. Face aux éléments sur terrain, se constatent le manque d’obéissance et de respect aux instructions des agents déployés pour cette fin. Gestes qui ne favorisent pas un bon climat de confiance et de collaboration.
Les confiscations et interpellations contre les conducteurs détenteurs de faux permis repérés à l’aide de l’appareil, révèlent non seulement l’inefficacité de certaines structures organisatrices, mais aussi un comportement déloyal à décourager dont les auteurs et les complices doivent être déférés devant la justice. Développer la culture de l’inclusion fiscale dans le chef des congolais pour la survie de l’État, demeure une urgence et une priorité absolue. Car dit-on : les impôts et taxes sont indispensables pour le développement économique d’une Nation
Édouard Tshiama
