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Bloquant le processus électoral à l’Assemblée Nationale : Christophe Mboso prend la représentation nationale en otage pour ses caprices

Bloquant le processus électoral à l’Assemblée Nationale :  Christophe Mboso prend la représentation nationale en otage pour ses caprices

Battu à plate-couture par Vital Kamerhe, le Président du Bureau d’âge de l’Assemblée Nationale ne veut pas céder le perchoir, prenant ainsi en otage la représentation nationale, comme si on n’avait pas des urgences dans ce pays.

C’est depuis le 29 janvier 2024 que le Bureau d’âge de l’Assemblée nationale a été installé, 9 jours seulement après l’investiture du Président Félix Tshisekedi. Au départ, ce Bureau a été composé de Messieurs Christophe Mboso, Serge Bahati et Aje Matembo Toto. Les derniers ont été invalidés par la Cour constitutionnelle pour ne laisser que Christophe Mboso qui avait tenu à rempiler. Face à la difficulté de trouver le compromis entre les trois ténors de l’Union Sacrée, il a été organisé les primaires où Vital Kamerhé l’a remporté sur Modeste Bahati et Christophe Mboso. Celui-ci qui se voyait Président du Bureau de l’Assemblée Nationale jusqu’à sa mort en dépit de violation des textes, détournements des indemnités de sortie des membres des cabinets des membres du Bureau sortant et des Assistants parlementaires bloque l’organisation des élections du Bureau définitif en la renvoyant aux calendes grecques.

Une situation qui bloque également la formation du Gouvernement dont l’investiture est soumise à la présentation du programme devant la représentation nationale. Le pays doit marcher au ralenti, tout simplement parce que l’on suivre les caprices de l’homme de théâtre.

Pire, Monsieur Mboso et les autres membres du Présidium de l’Union sacrée semblent ne pas voir que le pays a plusieurs urgences surtout avec la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC où le Rwanda menace de prendre la ville de Goma.

Ce qui choque, c’est le silence du Président de la République que la Constitution charge comme garant du bon fonctionnement des institutions et en pareils cas, il devrait se lever pour inviter le Président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale à organiser vite les élections. Les ambitions de cette classe politique semblent primer sur les priorités alors que le Président de la République a déjà totalisé 100 jours sans actions de grande envergure alors que le temps et ses alliés d’aujourd’hui sont ses plus grands adversaires de demain.

Tout le monde s’inquiète et en appellent à la révision de cette question qui a alourdi le processus de la mise en place du Gouvernement.

 

Anastaili Nku

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