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Briefing sur l’opération Ndobo: Jacquemain Shabani dévoile le sort des Kuluna

Briefing sur l’opération Ndobo: Jacquemain Shabani dévoile le sort des Kuluna

Dans son briefing de ce jeudi 12 décembre sur l’opération Ndobo lancée récemment, le VPM Jacquemain Shabani, a répondu à la question en rapport avec le sort de ces bandits urbains.

Pour le ministre de l’Intérieur, il faut tenir des propos sévères et durs lorsque vous êtes en face des grands défis comme celui-ci.
Quant à leur sort, Jacquemain remet la charge à la justice.

« Charles Pasqua disait un jour qu’il faut savoir terroriser les terroristes[…] vous devez avoir un langage sévère, un langage qui va neutraliser par la parole dissuasive.
Nous sommes un État de droit et cette opération se fait selon les prescrits , la constitution et les lois de la République.
La police se saisit de ces délinquants et les met à la disposition de la justice.
La justice a des procédures légales ( auditions, audiences foraines), ce sont les juges et les magistrats qui prononcent des sanctions conformément à nos textes légaux », a-t-il explicité.

Ce briefing a porté sur les avancées de l’opération « Ndobo », lancée pour lutter contre les « Kuluna » (gangs urbains) et renforcer la sécurité à Kinshasa et dans d’autres villes de la RDC. Cette opération, qui inclut des arrestations massives et des audiences foraines pour juger rapidement les coupables, vise à rétablir la sécurité dans les zones urbaines, particulièrement pendant la période des fêtes, souvent marquée par une recrudescence de la criminalité.

Dans les premiers jours de l’opération, plus de 400 suspects ont été arrêtés, selon Shabani, qui a également insisté sur l’importance de l’implication communautaire pour dénoncer les actes criminels.
Parallèlement, l’initiative inclut des mesures de prévention et de réinsertion pour détourner les jeunes de la délinquance, avec des opportunités de formation et d’emploi. Cette stratégie s’étendra à d’autres provinces touchées par des problèmes similaires de banditisme.

Cependant, cette opération a relancé le débat sur l’application de la peine de mort pour des crimes graves. Bien que la peine de mort soit légalement prévue en RDC, elle n’a pas été appliquée depuis plusieurs années, et les condamnations sont généralement commuées en peines de prison à perpétuité. Certaines organisations, comme la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), se sont prononcées contre une éventuelle exécution des condamnés et appellent au respect des droits humains.

Par ailleurs, Jacquemain Shabani soutient la révision de la constitution, car dit-il m, elle leur permettra de donner le meilleur d’eux.

«Nous voulons bien faire et nous sommes souverains et nous discutons avec le souverain primaire.
J’ai une lourde responsabilité de garantir la stabilité des provinces.
C’est un exercice qu’on fait au sein du ministère de l’Intérieur dans une interaction avec les assemblées provinciales et les gouverneurs des provinces.
Nous sommes amenés à faire ce travail parce que tel que l’assemblage constitutionnel est fait , nos assemblées provinciales sont à la bases des instabilités de nos provinces à travers leurs prérogatives de contrôle qui de fois apparaissent comme des prérogatives d’instabilité ».

Grey Lulendo

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