Briefings de Patrick Muyaya : Une recette qui a payé
Depuis son avènement à la tête du Ministère de la Communication et medias et en sa qualité du Porte-parole du Gouvernement, Patrick MuyayaKatembue a instauré un style qui rapproche les dirigeants de la population à travers un devoirde rédevabilité consistant à venir rendre compte en direct sur la RTNC et différentes plateformes devant une centaine de journalistes de Kinshasa. Un exercice qu’il a effectué également lors de ses différentes descentes en provinces. Cette recette non seulement a produit ses effets, dans le sens que les Ministres et différents mandataires répondent aussi bien aux questions d’actualité ; mais aussi et surtout celles liées avec leurs secteurs respectifs.
Aussi, cet exercice a permis aux journalistes d’aborder toutes les questions en fixant l’opinion de la manière dont chaque secteur de la vie est géré.
C’est au cours de cet exercice que Paul Kagame a eu des réponses chaudes à toutes ses attaques verbales contre la RDC. Non seulement qu’il n’est plus ce Kagame arrogant, mais l’homme a été réduit à sa simple expression à tel point que ses sorties médiatiques exposent son côté pathologique où l’on sent quelqu’un épuisé. La dernière sortie médiatique du Président rwandais a été teintée d’une désinvolture qui ne pouvait qu’expliquer que l’homme a vécu dans sa jeunesse dans un environnement caractérisé par la vulgarité. Il a renvoyé
Stabilité économique maintenue en dépit de la crise sécuritaire
C’est ici qu’il convient de revenir sur le dernier briefing, organisé le mardi dernier qui a révélé à la face du monde que la RDC a maintenu sa stabilité économique en dépit de la conjoncture marquée par le conflit armé dans l’Est du pays.Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo affirme avoir pris toutes les dispositions pour maintenir la stabilité économique et protéger le pouvoir d’achat, malgré l’augmentation soutenue des dépenses publiques.
Lors d’un briefing de presse conjoint, tenu ce lundi à Kinshasa, Daniel Mukoko, Vice-Premier Ministre en charge de l’Économie, et Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement congolais, ont présenté les efforts déployés par les autorités du pays pour contenir les effets de la guerre sur l’économie.
« La Banque Centrale du Congo fait un effort extraordinaire pour soutenir le Franc congolais et maintenir la stabilité du taux de change, en intervenant sur le marché de manière régulière », a déclaré Daniel Mukoko, soulignant le rôle crucial joué par l’institution monétaire dans le maintien de l’équilibre macroéconomique.
Ce soutien s’inscrit dans un contexte de forte pression budgétaire, notamment en raison des dépenses militaires devenues incontournables.
« Du côté des finances publiques, les dépenses ont fortement augmenté parce qu’il faut financer la guerre, et le Gouvernement n’a pas lésiné sur les moyens pour financer la guerre », a-t-il poursuivi.
D’après ce professeur d’économie, « il arrive que les recettes du mois ne couvrent pas les dépenses du mois, mais ce financement additionnel est effectué de manière saine, sans créer d’inflation ou d’instabilité sur le marché de change ».
Le briefing, basé sur le thème : « Évolution de la conjoncture économique et efforts déployés en temps de guerre pour la stabilité économique et la protection du pouvoir d’achat », visait à rassurer l’opinion sur la capacité de l’État à maîtriser la situation.
Selon plusieurs économistes, la stratégie du Gouvernement semble s’appuyer sur une discipline budgétaire stricte, combinée à des interventions ciblées de la Banque Centrale du Congo, pour éviter une dépréciation du Franc congolais. Toutefois, ces équilibres restent fragiles.
« Il faudra surveiller de près l’évolution des réserves de change et la pression sur le marché intérieur. Le moindre relâchement pourrait entraîner un emballement inflationniste. », prévient un économiste basé à Kinshasa.
Alors que les hostilités se poursuivent dans l’Est, la résilience de l’économie congolaise est soumise à rude épreuve. Le pari du Gouvernement : défendre à la fois la souveraineté monétaire et le pouvoir d’achat, sans sacrifier la stabilité macroéconomique.
JP Tshibangu
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