La Ville de Belem, Capitale de l’État du Pará dans le Nord du Brésil, accueille cette semaine des représentants de 143 pays dont près de 100 Chef d’État et de Gouvernement venus participer à la Cop30. À la veille de ces grandes négociations, la République démocratique du Congo —RDC— s’avance en acteur clé et pays-solution dans la lutte contre le changement climatique.
Cette COP30, qui se tiendra du 10 au 21 novembre 2025, intervient dans un contexte mondial marqué par des dérèglements climatiques de plus en plus extrêmes et des tensions autour du financement de la transition écologique. Les débats porteront sur la réduction des émissions, la transition énergétique juste, la protection des forêts tropicales et le renforcement de la solidarité Nord-Sud en matière de financement climatique.
À l’occasion, le Président congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, mettra en avant sa vision écologique et économique à travers l’initiative du « Couloir Vert », a annoncé sa porte-parole Tina salama
Créé par décret présidentiel le 15 janvier 2025, ce projet relie les forêts tropicales de l’Est du pays à Kinshasa, sur un corridor écologique de 540.000 km². Il vise à promouvoir un modèle de développement intégré, alliant conservation de la biodiversité, lutte contre le changement climatique et croissance économique inclusive.
« Le Président Tshisekedi sensibilisera ses pairs et les différentes parties prenantes sur la portée de cette vision, qui place la RDC au cœur des solutions climatiques mondiales », a déclaré Tina Salama.
L’initiative du Couloir Vert s’inscrit dans la stratégie nationale de la RDC visant à faire du pays un « poumon vert de la planète », tout en valorisant ses ressources naturelles au service du bien-être des populations.
Alors que la planète se réunit à Belém pour repenser son avenir climatique, la RDC, forte de son patrimoine naturel et de sa vision, entend passer du statut de victime à celui d’acteur moteur de la solution climatique mondiale.
ETM
