Couverture Santé Universelle : La RDC réforme son système de santé avec l’introduction d’une assurance maladie obligatoire

Dans un tournant décisif pour le système de santé congolais, une réforme ambitieuse vient d’être annoncée, visant à mettre en place une assurance maladie obligatoire. Cette initiative, fixée à un taux de 2,5 %, se répartit entre 2 % à la charge des employeurs et 0,5 % à la charge des travailleurs. L’objectif est clair, élargir l’accès aux soins de santé pour tous les Congolais et protéger les familles contre la spirale financière des dépenses médicales.

Cette réforme ne se limite pas à un simple dispositif d’assurance. Elle s’inscrit dans une vision plus large, visant à réduire les décès évitables et à renforcer le développement socio-économique par un système de santé solide. En outre, elle ambitionne d’accroître l’espérance de vie de la population congolaise.

Pour soutenir cette initiative, une taxe de solidarité de 2 % sur les importations, à l’exception des produits agricoles et pharmaceutiques, sera mise en place. Ce fonds national sera dédié au financement durable de la Couverture Santé Universelle (CSU).

Les sept piliers de la CSU, qui constituent la clé de voûte de cette réforme, ont pour mission d’organiser et de coordonner la CSU, d’assurer un financement pérenne, d’améliorer la qualité des soins, d’assurer l’équité et l’accès pour tous, et de protéger les familles contre les dépenses catastrophiques. Ces actions témoignent d’un engagement fort à bâtir un système de santé transparent, efficace et accessible à chaque Congolaise et Congolais.

Avec la mise en place des établissements chargés de faciliter l’implémentation de la CSU, le pays fait un pas décisif vers un système de santé plus équitable. Désormais, sept organes sont mobilisés pour concrétiser cette ambition nationale, marquant ainsi un nouveau chapitre dans l’histoire de la santé au Congo.

Cette réforme représente une lueur d’espoir pour des millions de Congolais, qui pourront enfin bénéficier de soins de santé dignes et accessibles, renforçant ainsi le tissu social et économique du pays. Le chemin est encore long, mais l’engagement est là, et avec lui, la promesse d’un avenir plus sain pour tous.

Marie Shomba