À l’issue de la formation de mise à niveau des experts de la Commission Nationale du Désarmement, de la Sécurité Internationale (CONADESI), tenue du 11 au 12 octobre à Kinshasa, un nouvel élan de coopération vient de s’ouvrir entre la République Démocratique du Congo et l’Algérie.
En marge de ces assises, Son Excellence Nacim Gaoaoui, ambassadeur d’Algérie en RDC, a reçu à la chancellerie algérienne le Général Katumbayi Bulungu Placide-Prosper, Secrétaire permanent de la CONADESI, le mercredi 21 octobre dernier. Leur entretien a porté sur les perspectives d’un échange d’expériences entre les deux pays, particulièrement dans le domaine du désarmement, de la lutte contre le terrorisme et de la prévention des menaces transfrontalières.

Cette initiative s’inscrit dans la volonté commune des deux États de renforcer la sécurité régionale par le partage des bonnes pratiques, la formation et la mutualisation des efforts contre les groupes armés et les réseaux criminels transnationaux.
Pour sa part, le Général Katumbayi Bulungu Placide-Prosper a salué le leadership du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a fait du désarmement et de la pacification du territoire national un axe majeur de la politique de sécurité. Il a également exprimé sa satisfaction quant à la dynamique de coopération Sud-Sud, illustrée ici par l’accompagnement de l’Algérie, pays à l’expérience reconnue en matière de lutte antiterroriste.
Les retombées de cet échange sont prometteuses : elles ouvrent la voie à un partenariat technique bilatéral entre la Commission du désarmement de la RDC et celle de la République sœur d’Algérie, avec pour objectif commun de contribuer durablement à la paix et à la sécurité internationale.
En tant qu’institution nationale, la CONADESI continue de coordonner les actions contre le terrorisme, les menaces transfrontalières et les trafics illicites d’armes, tout en œuvrant pour la réinsertion des ex-combattants et la stabilisation des zones affectées par les conflits.
Cette rencontre diplomatique marque ainsi une étape essentielle dans la consolidation des relations entre Kinshasa et Alger, au service de la paix et de la sécurité sur le continent africain.