Après sa brillante réélection comme Députée nationale en 2023, l’honorable Christelle VuangaMukongo était attendue en 2024 comme candidate au perchoir de l’Assemblée Nationale au poste réservé à l’Opposition dont son parti l’Ensemble était en pole position. Cette attente était justifiée par son intelligence, son expertise et son expérience démontrées lors de la Troisième législature où elle avait proposée et présidée la Commission des Droits humains, son initiative qu’elle a construite sur des sentiers non bâtis et sans moyens. Politiquement, elle s’est montrée très loyale et fidèle à son parti politique et à son leader Moïse KatumbiChapwe, elle qui était élue de Kinshasa et ressortissante du Kongo central alors que plusieurs facteurs pouvaient justifier sa transhumance comme les politiciens congoaliais, au regard de son intelligence logée dans un corps pétri de beauté, de bonté et de bonheur.
Elle a gardé la hauteur, présente devant la tribune de l’Assemblée Nationale pour défendre la cause de ses électeurs et celle de toute la population congolaise pendant que ses collègues Députés anciens journalistes ne se montraient éloquents que sur les plateaux de télévision dans une présentation qui frisait la démence.
A la Commission des Droits Humains, elle a posé les jalons, attiré les partenaires techniques et financiers qui l’ont aidée dans une configuration où l’ancien Bureau dirigé par Madame Mabunda ne voulait pas le rayonnement des Députés de l’Opposition. Elle a su créer, jusqu’à laisser canevas et vade-mecum qui font de cette Commission la plus désirée des députés aujourd’hui.
Après avoir construit une Commission, fruit de son imagination dans un Parlement où elle était parmi les cadettes, faisant face aux vieux routiniers, elle a été appelée à diriger avec brio la Commission du Genre, Famille et Enfant de l’Assemblée Nationale, après la reconfiguration de la majorité parlementaire.
A ce titre, ce ne sera que justice que le poste qui lui avait échappé pour des raisons tribales, lui revienne étant donné qu’au sein de sa famille politique, il n’y a aucune femme politique qui jouisse de son expérience ou de son expertiseparlementaire.
Ainsi, tous les Kinois ne réclament que justice pour Christelle Vuanga Mukongo au poste de Rapporteur adjoint de l’Assemblée Nationale, réservée à l’Opposition en remplacement de Madame Dominique Munongo qui avait été retenue pour des raisons évidentes.
Qui est Christelle Vuanga ?
Christelle Vuanga Mukongo est née le 28 octobre 1987 à Kinshasa. Elle a été élue et réélue Députée nationale dans la circonscription électorale de Funa en 2019 et 2023. Elle est l’initiatrice de la Commission des Droits Humains qu’elle dirigée de 2019 à 2021. De 2021 à 2023, elle a dirigé la Commission du Genre, Femme et Enfant de l’Assemblée Nationale. Elle a initié plusieurs propositions de loi dont certains gardées dans tiroirs du Bureau de l’Assemblée Nationale.
Il sied de rappeler que Christelle VuangaMukongo est journaliste de formation et défenseure des droits de la femme faible. En 2009, elle obtient son diplôme de graduat à l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication. Dès son jeune âge, elle croit toujours à l’abolition de la peine de mort et fait voter la loi portant abolition de la peine de mort une fois élue du peuple.
Carrière politique
Elle est initiatrice du parlement rose, qui consiste à donner la parole chaque année aux femmes de toutes les catégories sociales devant la représentation nationale, dont la première édition s’est tenue le vendredi 02 avril 2021 et la deuxième le 09 avril 2022.
Elle obtient, le 6 mars 2022 en Belgique, le prix Marie Muilu Kiawanga Nzitani.
Joël Kimor
