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ELECTION PRESIDENTIELLE: VOICI LE SCENARIO QU’IL FAUT REDOUTER

ELECTION PRESIDENTIELLE: VOICI LE SCENARIO QU’IL FAUT REDOUTER

L’élection ne se gagnera pas parce que le Président Félix- Antoine Tshisekedi Tshilombo a fait des cartons pleins partout où il est passé.

Même si ces liesses populaires rassurent et réconfortent un électorat déjà acquis à sa cause, il faudrait souligner que cette élection se jouera après le vote des Congolais, entre les proclamations provisoire et définitive. A condition aussi que l’on ne se trompe pas d’adversaire et que toutes les dispositions soient prises pour éviter de subir les évènements au moment opportun.

 

Car, le véritable adversaire du Président Fatshi n’est pas Moïse Katumbi. D’ailleurs, il suffit d’observer à travers le prisme d’engouement populaire et de marketing politique sur terrain pour se rendre compte du déséquilibre existant.

En dépit des moyens colossaux mis en jeu, la campagne du candidat numéro 3 aura été un parcours parsemé de terribles déconvenues populaires.

 

Ses soutiens savaient déjà que leur cheval partait avec un énorme désavantage face au Président sortant, ne serait-ce que sur le plan de la communication. En effet, contrairement à Fatshi, Moïse Katumbi éprouve d’énormes difficultés pour communier avec les populations. La mayonnaise a du mal à prendre, tant et si bien que Moïse Katumbi n’est visiblement pas un as de la communication.

 

LA VRAIE BATAILLE EN PERSPECTIVE

 

Cependant, pour le régime en place, se focaliser sur ces déconvenues populaires du candidat numéro 3 au point d’en oublier l’essentiel serait une imprudence insupportable. Car, il y aura un temps où l’ingérence extérieure s’invitera à coup sûr à la fête.

C’est à partir de ce moment qu’il faudrait livrer la vraie bataille électorale, non plus contre l’individu Katumbi mais contre ses relais, dont la pieuvre occidentale, Paul Kagame, l’église catholique, quelques candidats présidents de la République à qui l’occident va distribuer des rôles et une certaine société civile congolaise.

Il faut en être conscient. Il faut s’y préparer.

Pour ces réseaux maffieux, tous les scénarios sont envisageables pour vu que leur protégé soit installé au Mont ngaliema.

 

LA PIEUVRE OCCIDENTALE

 

La pieuvre occidentale est à pied d’oeuvre et c’est la dernière ligne droite dans son dispositif stratégique. Souvenez-vous. Elle avait exercé une forte pression pour que la proposition de loi dite « de père et de mère » ne passe pas et que ni la Ceni, ni la Cour constitutionnelle n’écartent la candidature de son protégé en dépit de multiples nationalités de ce dernier.

Ce qui est encore plus étonnant du côté justice congolaise, c’est que malgré les données fournies par l’immigration américaine en rapport avec le passe-port zambien de Katumbi, aucun magistrat congolais digne de son État ne se saisit de ce dossier pour instruire. Nous assistons à une sorte de lethargie collective quand il s’agit de traiter le cas Katumbi.

C’est la preuve que nous ne sommes pas encore un État libre et indépendant pour appliquer nos lois. Cette réalité est insupportable à vivre au 21 ème siècle.

Cependant, elle donne une indication sur le fait que, pour les réseaux maffieux du candidat numéro 3, d’énormes sacrifices ont été consentis pour l’imposer comme candidat et que leur projet tient jusque là la route. C’est donc la dernière ligne droite.

Tout devrait être mis en oeuvre pour lui assurer une issue poste électorale heureuse, peu importe le prix à payer. Après tout, la RDC a déjà payé le prix fort par la perte des millions de vies et le pillage systématique et continuel de ses ressources minières.

 

PRENDRE DES DISPOSITIONS POUR SÉCURISER LES RÉSULTATS DES ELECTIONS

 

Si aucune disposition n’est prise pour sécuriser la proclamation de bons résultats contre les ingérences extérieures, nous risquerions de revivre le scénario à la Côte d’Ivoire. Il faut que la Ceni et le gouvernement travaillent en collaboration pour prendre toutes les mesures nécessaires afin de sécuriser les résultats et leur proclamation.

 

Le Congo n’est pas la Côte d’Ivoire, certes, mais généralement les occidentaux sont connus pour appliquer leurs vieilles méthodes qui ont marché sous d’autres cieux. Ouvrons l’oeil et le bon!

 

Bien à vous.

 

Blaise TSHIDIMBA KABAMBA

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