Après le dépôt officiel des pétitions visant la destitution du président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, le député Crispin Mbindule a réaffirmé la détermination des pétitionnaires à aller jusqu’au bout de leur démarche.
« Monsieur Vital Kamerhe a lui-même les griefs à sa charge, il a demandé pardon. Mais il doit savoir que nous ne pardonnons pas, nous continuons avec notre procédure législative », a déclaré Mbindule à la presse, soulignant que les excuses de Kamerhe ne suffisent pas à clore le dossier.
Cette déclaration intervient alors que plus de 200 députés ont déjà signé les pétitions, dépassant le seuil requis pour leur recevabilité. Les griefs portent notamment sur une gestion jugée opaque des finances de l’Assemblée nationale et des entraves au contrôle parlementaire.
Pour Mbindule et ses collègues, la suite des événements dépendra désormais de l’examen des pétitions par les instances compétentes, mais la procédure législative suivra son cours « sans compromis ».
Joador
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