Fabien Kusuanika, Olivier Kamitatu, Martin Fayulu et avant eux, Kikuni : Front commun contre les Balubas !
Après avoir échoué de créer une guerre civile à la suite des élections de 2018, stratégie mise en place par le Rwanda sur le modèle du génocide d’avril 1994, une bande des manipulés au service de l’Occident via le pays des mille collines, tente de rééditer la même action. Cette bande qui se recrute au sein de Lamuka, aile Fayulu et aile Katumbi, n’hésite pas de charger l’ethnie de Félix-Antoine Tshisekedi, comme la seule à être responsable des actes que pose l’actuel régime. Une incurie qui commence à séduire les esprits faibles comme celui de NatyLokole qui, lors de la rencontre organisée par la Distinguée Première Dame, l’a louée au motif qu’on ne trouve pas les Balubas dans son Cabinet. Il s’est réjoui que dans le Cabinet de la Distinguée Première Dame il y ait les Nsimba et autres et non les ‘’Tshi’’. Une manière d’exposer la Distinguée Première Dame comme si elle ne voulait pas des membres de la famille ethnique de son époux. C’est exactement ce que Martin Fayulu avait laissé crier lors de son meeting à Ste Thérèse en 2019 :’’Boma Muluba, tikanyoka’’. Des propos dangereux qui pouvaient inciter la population contre cette ethnie.
En perte d’imagination pour la mobilisation de l’opinion contre le changement ou la révision de la Constitution, par manque de stratégie de communication, Martin Fayulu, Katumbi à travers son porte-mallette, Olivier Kamitatu, Sept Kikuni et Fabien Kusuanisa développent une rhétorique selon laquelle, le pouvoir organise l’exode rural vers Lubumbashi et Kinshasa pour barrer la route aux manifestations que l’Opposition compte organiser. Une stratégie saugrenue datant des années 90 au Rwanda qui ne peut plus tenir à l’heure actuelle, parce que l’on ne saura jamais démontrer qui a mis en place les moyens de transport pour les déplacements des populations du Kasaï vers Kinshasa ou Lubumbashi. Bien plus, dans Lamuka, toutes les deux ailes confondues, il y a aussi, les membres de l’ethnie du Président de la République. Et si ces propos sont suivis, comment saura-t-on les distinguer parce que tous ne passent pas dans les médias ?
Les propos de ce front commun contre les Balubas, est pourtant relayé par les supplétifs de l’armée rwandaise, à travers l’AFC de Nangaa et le M23 de Bisimwa. Ce qui prouve que ces gens sont de mèche avec le Rwanda pour justifier l’expansion de l’agressionrwandaise à Kinshasa et dans l’espace Katanga.
A ce propos, Steve Mbikayi, Député national et ancien Ministre s’en moque sur son compte X, lorsqu’il écrit : ‘’O tempora, o mores
J’ai constaté que ma réaction aux discours à caractère tribal tenus d’abord par télé Tshangu et récités fidèlement par Messieurs Fayulu et Kamitatu a été tellement suivie qu’elle a même porté ombrage au débat important sur le changement de la constitution’’, a-t-il écrit, avant de poursuivre : ‘’Ce matin, monsieur Fabien Kusuanika est revenu à la charge avec son sujet de prédilection: Le tribalisme pour se justifier.’’.
Et de s’interroger : ‘’Est-ce une coïncidence que Kusuanika, Fayulu et Kamitatu, chantres du sectarisme soient tous d’une même province ? S’agit-il d’une stratégie savamment montée ?’’
Steve Mbikayi se réjouit que la condamnation qu’il a faite de leurs propos ait été relayée par tout le monde, y compris par les membres de l’ECIDE et de l’Ensemble, chacun à sa manière.
‘’D’autres points soulevés dans leurs déclarations ont été superbement ignorés par la population. Preuve que mon objectif a été atteint. La leçon à tirer est que le peuple congolais a déjà tourné la page de cette politique rétrograde des années 60 et 90. La nouvelle génération des Congolais opte pour un débat d’idées portant sur l’emploi, l’économie, le développement… Elle est contre la stratégie de recourirà l’appartenance tribale ou religieuse pour exister politiquement’’, a-t-il tancé.
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