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Guerre à l’Est: l’UE invite l’ambassadeur rwandais

Guerre à l’Est: l’UE invite l’ambassadeur rwandais

Après plusieurs pressions reçues du parlement européen, l’Union Européenne décide enfin de convoquer l’ambassadeur du Rwanda auprès de l’UE, ce vendredi 21 février en raison de l’offensive menée à l’Est de la RDC par les Forces de défense rwandaises (RDF) et les rebelles du M23.

L’UE condamne également la violation du cessez-le-feu décrété au processus de Luanda et exhorte le Rwanda à retirer ses troupes du sol congolais.

« L’UE condamne fermement cette offensive, qui constitue une violation du cessez-le-feu décidé sous les auspices du processus de Luanda et un recours continu à la force contre l’intégrité territoriale de la RDC. Le gouvernement du Rwanda doit immédiatement retirer toutes les troupes des FDR du territoire de la RDC et cesser de soutenir le M23 et tout autre groupe armé », a-t-elle indiqué.

L’Union Européenne appelle par ailleurs toutes les parties impliquées dans la guerre de cesser toutes les hostilités en faveur du dialogue.

« Nous exhortons le Rwanda et toutes les parties au conflit à cesser immédiatement toutes les hostilités et à reprendre le dialogue. L’UE soutient pleinement les efforts menés par l’Afrique pour parvenir à une solution pacifique au conflit », a-t-elle déclaré .

Alors que le Parlement Européen s’attendait à des sanctions contre le Rwanda , l’EU est pour une solution pacifique.

Après avoir rejeté en bloc les sanctions financières des USA contre contre James Kabarebe, ministre rwandais de l’Intégration régionale, ancien ministre de la défense et ancien conseiller à la sécurité du président Paul Kagame, accusé d' »orchestrer le soutien » des troupes rwandaises au groupe armé antigouvernemental M23 dans l’est de la RDC, le Rwanda estime que les sanctions ne résoudront pas le problème.

« Les mesures punitives, y compris les sanctions, ne contribuent en rien à la sécurité, à la paix et à la stabilité à long terme dans tous les pays de la région des Grands Lacs. De telles mesures ne peuvent être interprétées que comme une ingérence extérieure injustifiée dans le processus mené par l’Afrique, qui risque de retarder la résolution du conflit », a-t-il réagi.

Grey Lulendo

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