Pendant que Deo Kasongo parade dans les salons huppés de Kinshasa, affichant une image de réussite et d’influence, ses employés, eux, vivent un véritable enfer silencieux. Derrière les projecteurs, la réalité est tout autre : aucun salaire, aucune considération humaine, et un mépris total pour ceux qui font tourner ses entreprises.
Buzz FM, Cinebuzz, Infos.cd, et même l’équipe du show Tyson — tous plongés dans le désarroi. Les journalistes, techniciens et employés se battent pour survivre, pendant que leur patron, lui, se pavane comme une star, oubliant que son succès apparent repose sur la sueur et les sacrifices de ces hommes et femmes abandonnés.
Deo Kasongo se présente comme un entrepreneur modèle, un symbole de réussite congolaise. Mais derrière cette façade soigneusement entretenue, se cache un visage plus sombre : celui d’un patron sans âme, d’un bourreau moderne qui tire profit du travail d’autrui sans la moindre reconnaissance.
La question se pose : comment un homme qui prétend promouvoir le développement du pays peut-il fouler au pied la dignité de ses propres collaborateurs ? L’hypocrisie atteint son comble quand le luxe personnel devient la récompense du silence et de la souffrance des autres.
Ce n’est plus seulement un scandale économique, c’est une honte morale. Car pendant que certains se battent pour faire vivre le journalisme congolais avec passion et intégrité, d’autres comme Deo Kasongo préfèrent jouer aux stars sur les réseaux sociaux, laissant derrière eux des équipes brisées, sans salaire, sans espoir.
L’histoire jugera. Et dans ce tribunal de la vérité, les paillettes ne masqueront jamais la cruauté.
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