José Makila sur Top Congo : une sortie qui démasque la trahison silencieuse de certains politiciens congolais
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La vérité éclate souvent quand on s’y attend le moins. La récente sortie médiatique de José Makila, invité de l’émission Le Débat sur Top Congo FM, en est une illustration parfaite. Reçu par Christian Lusakweno et Thierry Kambudi, l’ancien vice-premier ministre a révélé, sans s’en rendre compte, ce que beaucoup soupçonnaient déjà : une partie de la classe politique congolaise n’a jamais aimé ce pays.

Un échange qui a tout dit

Face aux questions pourtant simples des journalistes, l’homme politique s’est emmêlé dans ses propres contradictions.

Thierry Kambudi : Quel est le pays qui agresse la RDC ?

José Makila : « Je sais là où vous voulez m’amener, mais je ne suis pas étudiant pour répondre à une question fermée. »

Thierry : « Je répète : qui agresse la RDC ? »

José Makila : « Je ne sais pas. Que Félix Tshisekedi identifie l’agresseur et déclare la guerre. »

Thierry : « Donc, tu n’as pas lu la résolution 2773 des Nations unies qui condamne l’agresseur ? »

José Makila : « Non, je n’ai pas lu. »

Une réponse glaçante. Comment un ancien haut responsable de l’État peut-il ignorer une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui désigne clairement le Rwanda comme agresseur de la République démocratique du Congo ?

L’aveu d’un désintérêt national

Cette ignorance n’est pas une simple distraction : c’est le symptôme d’une élite politique déconnectée du peuple. Pendant que les Congolais meurent à l’Est, pendant que des familles entières fuient les bombes et les viols, certains politiciens à Kinshasa font semblant de ne rien savoir — ou préfèrent se taire pour protéger leurs relations, leurs intérêts, leurs comptes.

L’attitude de Makila n’est pas un cas isolé. Elle représente une génération de dirigeants sans boussole patriotique, prêts à minimiser l’évidence plutôt qu’à défendre la nation. Cette posture trahit non seulement une absence de conscience nationale, mais aussi une collaboration tacite avec les agresseurs du Congo.

Quand la politique devient complicité

En refusant de nommer le Rwanda comme agresseur, certains politiciens congolais choisissent leur camp. Et ce camp n’est pas celui du peuple. Ils se rangent, volontairement ou non, du côté de ceux qui violent, pillent, tuent et fragmentent notre pays. Leur silence est une complicité. Leur neutralité est une trahison.

Le Congo a besoin de vérité, pas d’hypocrisie

La sortie de José Makila doit servir d’électrochoc. Elle rappelle que la guerre du Congo n’est pas seulement militaire — elle est aussi morale et politique.

Le véritable ennemi du pays n’est pas seulement à Kigali : il est aussi dans nos rangs, chez ceux qui refusent de nommer les choses par peur de perdre un poste ou un soutien étranger.

Le moment est venu pour chaque Congolais de choisir :

Être du côté de la vérité et du peuple, ou se taire avec ceux qui vendent la patrie au plus offrant.

L’heure du sursaut patriotique

Le Congo ne sera pas sauvé par les calculs politiques ni par les alliances douteuses. Il sera sauvé par la vérité, le courage et la dignité de ceux qui n’ont pas peur de dire haut ce que d’autres murmurent bas :

Oui, la RDC est agressée par le Rwanda et ses groupes armés.

Et ceux qui prétendent ne pas le savoir ne méritent plus d’être appelés dirigeants.

Joador