Alors que le verdict du procès de Constant Mutamba était attendu ce mercredi 27 août et que le décor était déjà planté, la Cour a annoncé son report à une date ultérieure. Les juges ont estiment ne pas être encore prêts à rendre leur arrêt.
Initialement prévu pour ce mercredi, le verdict dans l’affaire opposant l’ancien Ministre de la Justice, Constant Mutamba, au Ministère public pour un présumé détournement de deniers publics, n’a pas été rendu, bien qu’il ait été très attendu par plus d’un Congolais. Les avocats de la défense évoquent des raisons organisationnelles qui ont conduit au renvoi pour lundi 1er septembre 2025.
Cependant, dès les premières heures de la journée, une importante mobilisation a marqué les abords de la Cour. Ce climat a conduit les forces de sécurité à déployer un dispositif conséquent pour assurer la sécurité aux alentours du siège de la Haute juridiction du pays. Malgré la pression montante, aucun incident n’a été signalé avant ledit report.
Contrairement aux précédentes audiences, celle de ce mercredi a été animée d’une tension palpable. Les avocats de la défense, les professionnels des médias et les partisans, assis mains aux joues et têtes inclinées, étaient tous sous la pression d’une agitation sans précédent, attendant l’ouverture du procès et le prononcé du verdict, qui a finalement entraîné le report.
Alors que la Cour de cassation a annoncé ce report via une correspondance adressée à la défense, pour Maître Yves Kisombe, un des avocats de la défense se dit être confiant à la transparence de la justice :
« Nous faisons confiance à la Cour jusqu’au bout. Nous espérons l’acquittement de notre client. Nous attendons la décision des juges qui interviendra dans cinq jours, » a déclaré Maître Yves Kisombe
Le procès impliquant l’ancien Garde des Sceaux, qui fait l’objet d’accusations de détournement de fonds publics, retient non seulement l’opinion nationale, mais aussi internationale. Le report de ce procès soulève ainsi de nouvelles interrogations sur les implications politiques et judiciaires de ce dossier sensible.
Edouard Tshiama Musasa
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