JUSTICE : UNE DÉCISION QUI DIVISE
La mesure prise par Ministre de la Justice et Garde des Sceaux Constant Mutamba, d’exécuter les « kuluna » en cas de crime suscite un vif débat au sein de la société congolaise.
Cette mesure controversée oppose deux camps:
D’un côté, il y a les défenseurs des droits humains. Ces derniers dénoncent cette décision, arguant qu’elle viole les droits fondamentaux, notamment le droit à la vie, inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans la Constitution de la RDC.
Ils rappellent également que la peine de mort est abolie dans de nombreux pays et que son application est considérée comme une régression pour l’État de droit. Ces défenseurs soulignent que la lutte contre la criminalité devrait passer par un renforcement du système judiciaire et des mesures de réinsertion sociale, plutôt que par des exécutions.
De l’autre, il y a les partisans de la fermeté. Face à l’ampleur des violences attribuées aux kuluna (groupes criminels connus pour leurs actes de banditisme et leur violence extrême), certains estiment que des mesures radicales sont nécessaires pour restaurer la sécurité publique. Ils considèrent cette décision comme un moyen dissuasif pour contrer un phénomène qui terrorise les populations, en particulier dans les zones urbaines.
Ce débat met en lumière le défi complexe de concilier sécurité publique et respect des droits humains dans un contexte où les institutions sont souvent fragiles. Une solution équilibrée nécessiterait probablement une réforme structurelle profonde et des réponses adaptées aux causes profondes de la criminalité.
Aux grands maux les remèdes !
Vic MADIAVULA
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