La capitale congolaise s’ouvre dès ce mardi 18 novembre sur un événement majeur du parlementarisme africain : la 47ᵉ Conférence des Présidents de l’Union Parlementaire Africaine (UPA), organisée à l’hôtel Golden Tulip. En prélude à cette rencontre de haut niveau, le Secrétaire général de l’UPA, IDI Gado Aboubacar, est arrivé dimanche à Kinshasa, accueilli au sein du siège des institutions de la République démocratique du Congo.
À son arrivée à l’aéroport international de Ndjili, le diplomate a salué la tenue de ces assises en RDC, mettant en avant leur portée symbolique et politique.
Pour lui, accueillir la conférence « est un honneur pour le pays et un témoignage de la vitalité de sa démocratie ». Il a également souligné que ce choix reflète la reconnaissance du rôle croissant de la RDC dans l’espace parlementaire africain.
S’exprimant devant la presse, le Secrétaire général a identifié plusieurs thématiques prioritaires qui figureront au centre des échanges entre présidents de parlements :le renforcement de la souveraineté des États africains, la transition énergétique, la transformation numérique, la promotion des droits des femmes.
Autant de sujets qui nécessitent, selon lui, une réflexion concertée et des stratégies communes pour accompagner les mutations du continent.
La conférence, qui se tiendra du 18 au 22 novembre 2025, vise à réunir les dirigeants parlementaires des pays membres de l’UPA afin de partager leurs expériences, harmoniser leurs visions et proposer des solutions aux défis contemporains, dans la perspective d’un développement durable et inclusif.
Pour rappel, un protocole d’accord relatif à l’organisation de ces assises avait été signé le 19 juillet 2025 entre les deux chambres du Parlement congolais, officialisant l’engagement de la RDC à accueillir cet événement d’envergure continentale.
Shomba M.