À Kinshasa, l’avenue poids lourds dans sa sortie vers le boulevard Lumumba dans la commune de Matete, une des artères principales et vitales de la capitale congolaise, se trouve aujourd’hui dans un état de délabrement préoccupant. Les habitants et les usagers quotidiens de cette route expriment leur indignation face à la dégradation continue de cette infrastructure cruciale.
La détérioration avancée de la chaussée du boulevard poids lourd à sa sortie prêt du saut de mouton de de bonhomme, suscite l’inquiétude dans le chef des Kinois. Cet axe stratégique et auxiliaire reliant le centre-ville à l’aéroport international de Ndjili, joue un rôle essentiel dans les mobilités de la capitale.
Pourtant, sa chaussée présente d’importants signes de faiblesse. Au niveau du tronçon situé entre la station de pompe d’essence Engen et le pont matete dans la commune éponyme, des affaissements et des nids de poule se sont multipliés, rendant la circulation extrêmement compliquée.
Les automobilistes doivent passer entre les trous béants qui parsèment la route ou emprunter le passage surélevé, au risque de bouchons. Certains tronçons sont carrément impraticables, obligeant les véhicules à s’arrêter.
Interrogés sur place, les habitants et les usagers s’inquiètent du nombre de cas d’accidents causés par cette irrégularité.
« Nous n’avons que cette voie pour ceux qui quittent le centre ville ou la Gare centrale pour l’aéroport international de N’djili. Aucune autorité ne s’intéresse à cette difficulté que nous vivons déjà il y a presque deux ans. Il y a eu maints fois des accidents qui ont causé de morts. Est-ce que Kinshasa est vraiment la capitale ? Que le Gouverneur et le Bourgmestre parviennent ce message au Chef de l’État, car lui-même passe par ici. » « Nous demandons aux autorités du pays, cette route est l’une des grandes artères principales de la capitale. Que ces eaux soient évacuées et que l’on bétonne comme l’on a fait avec d’autres routes, » ont-ils fait entendre leurs cris de détresse.
Un axe stratégique dont les effondrements plus importants pourraient survenir à tout moment, paralyser le trafic et isoler des quartiers entiers. Face à la dégradation manifeste de cette route, les usagers pourraient sans doute renouveler leur appel pressant aux autorités pour la réhabilitation urgente de sa couche de roulement, gage du maintien de la mobilité dans la capitale congolaise outre les multiples travaux de réhabilitation et construction des routes ouverts ça et là dans la capitale.
Édouard Tshiama Musasa
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