LA CONSTITUTION CONGOLAISE, UN TRAITÉ DE PAIX POUR LES BELLIGÉRANTS ET SEIGNEURS DE GUERRE
Ne faudrait-il pas redéfinir la mission Congolaise vers l’horizon progrès après 32 ans de dictature et 18 ans d’occupation, infiltration et usurpation?
Qui devrions nous inviter dans ce délicat débat, les politiciens avides de positionnement ou les fils et filles du pays consciencieux du danger qui nous guète le long des nos frontières et soucieux en même temps du bon devenir tous azimuts?
Avant de vous étaler ma réflexion, j’aimerai mettre au clair un élément important;
Quand est-ce que le Congo est passé du multipartisme à la démocratie?
Et si nous sommes une démocratie, c’est la quelle à plus de 1000 partis politiques, et tous du même idéal, la gauche…
Alors, sur fond se base l’opposition si pas le positionnement, parce qu’à la perspective “de la collision d’idée que jaillira la lumière”, c’est l’idéal le centre des débats…
Si on insiste, il est possible que ce soit une “démocratie de positionnement”, le bon devenir de la république et des citoyens n’est pas le centre d’intérêts, plutôt l’avidité, le pouvoir pour le pouvoir.
Nous lisons sur les lignes;
Mbuji-Mayi bouché des années durant, on ne peut y parvenir que par voie aérienne, etc… Faudrait-il grater à la constitution pour moderniser Mbuji -Mayi?
Vous cherchez à toucher à la constitution parce que la conséquence c’est la fin de la guerre?
Et ça ne s’arrête pas là…
Mais il faut tenir ici que la France pays pilote dont nous calquons toutes les lois a cependant revisité sa constitution 5 fois entre 1958 et 1991, et 20 fois de 1992 à nos jours, et pourtant une France très émancipée depuis près de 200 ans et qui a retenue durant des décennies un chômage en dessous de 10% (7,3% présentement)
Le Congo a traversé deux phénomènes politiques qui ont préjudiciés son voyage vers l’horizon progrès, et entravés l’émancipation tous azimuts, nous citons;
- La dictature de Mobutu 32 ans
- L’occupation, l’infiltration et l’usurpation par l’arriviste Kabila de Manono (21 ans)
Le pays a perdu dans l’ensemble 64 ans qui nous fait reculer de 300 ans en temps normal…
Nous pouvons donc le constater tous que les LOIS mères tout comme primaires n’offrent avantages qu’à une fine minorité qui gigote sans relâche, ainsi au détriment du commun de mortel…
La revisitation de la constitution dans le strict cadre de la RDC est une question d’opportunité, aucunement UNE de s’agripper au pouvoir, la responsabilité incombe à tous si seulement les références de ce proche passé (occupation – dictature) nous a enseigné.
Déjà on doit se le dire en face, nous ne sommes pas devant une constitution Congolaise qui endosse le desiderata du peuple Congolais, cette série de lois est simplement un “traité de paix” par les belligérants pour les belligérants et les seigneurs de guerre… à l’idée, la soit dite réunification du Congo fragmenté par les guerres et rebellions, Laurent Désiré ne gérait que le 1/3 du pays ainsi que Kabila de Manono…
Il faut reposer Félix et saisir l’opportunité, il s’agit de la survie de la nation et du peuple Congolais, devant la conspiration internationale contre le Congo, les intelligences Congolaises (s’il en existe) doivent s’assoir, assurer et rassurer que nous nous sommes dressés une toute nouvelle MISSION qui répondra et mettra en priorité l’intérêt commun…
Que chacun tienne en main le congo et ses lois comme un livre, ouvrons le et parcourons;
- La démocratie maladroite et méconnue de l’école politique
- la constitution, taillée sur mesure pour convenir aux usurpateurs et belligerents
- le Sénat, une chambre haute vidée de sa substance, budgétivore la conséquence
- Le parlement, une chambre mécanique qui n’émane du souverain primaire
- la CENI, une institution dépendante du pouvoir en place, “népotisme absolu” en lieu et place d’une démocratique…
- les “gaps” des salaires, un déséquilibre machiavélique
- la gestion des richesses fiscales et minières, le chaos total depuis Mobutu
- Les FARDC, une désolation
- la Police, un cauchemar
- l’éducation banalisée
- la jeunesse désamorcée
- le social inexistant après 64 ans d’âge
- l’infrastructure routière et digitale inexistante, l’avion le déplacement sur
- l’agronomie – le vétérinaire – l’architecture, les énergies transformatrices, négligées
- la conscience nationale, malade
- la qualité du citoyen Congolais, 80% sorcière
- La justice corrompue
- La prison arbitraire
- la décentralisation, l’essence qui alimente la division et le tribalisme
- 95,4% de chômage depuis Mobutu
- Le Congo est un “NON ÉTAT”
Qu’est-ce qui marche dans ce pays depuis 1960?
Doit-on alors continuer à cogner le ROC, parce qu’il faut absolument satisfaire une autre minorité avare et avide de positionnement et pouvoir?
Face aux lois qui régissent le Congo, il faut l’avouer que le pays est étranglé, suffoqué et constipé, et le bénéficiaire de ce concept politique n’est même pas le président de la république, mais tout le corps politique en alliance avec ce dernier.
Ex:
L’usurpateur Kabila est parti, Lambert Mende continue à toucher deux salaire, sans stress ni souci il s’est auto-débauché
Est-ce que cette constitution garantie la survie sans fracas de notre république, est-ce que cette pièce des lois mères répond aux vitaux besoins sociétaires du peuple Congolais?
Il ne s’agit ni de Félix, ni de Fayulu, ni de quiconque d’autre, mais de la responsabilité de tout congolais face à l’histoire, la mission étant celle de léguer un patrimoine viable à ceux à venir…
Il est donc question du saisi de l’opportunité pendant que les lignes enracinées qui gèlent et retiennent à genoux le Congo (la théorie du complot) sont bousculées, le Congo doit profiter du momentum et avancer d’un grand pas…
N.B:
Les pouvoirs antécédents sont spécifiques, l’occupation et la dictature, toute la nation du moins sensée a été dans le Combat…
2018 c’est le début d’une toute autre histoire…
Ce n’est pas pour Soriano, ni pour Félix et encore moins pour Fayulu, le peuple conscient est appelé à se prendre en charge et relever ses défis pour s’assurer de son entrée dans l’horizon progrès…
Cette constitution est un boulevard qui facilite la conduite de l’agenda Rwandais…
La revisitation du “traité de paix” par les belligérants qui nous sert de constitution, est donc inéluctable face aux problématiques étalées ci-haut…
Par Christian Kabasele
MA in international Human Right law
Displacement & Terrorism
BA in Criminology & Criminal Law
PHD in downloading mode
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